Le contrat à terme sur l'indice vedette CAC 40 était presque inchangé (+0,07%) une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché. Lundi, il a gagné 71,69 points (+0,92%) pour s'établir à 7.896,93 points à la clôture.

"Les Bourses européennes sont attendues en légère progression mardi matin, portées par les nouveaux sommets du S&P 500 et du Nasdaq" à la Bourse de New York, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

"La réunion de la banque centrale américaine (Fed) de cette semaine est sans doute l'événement le plus attendu de l'automne, car elle devrait marquer son premier assouplissement monétaire de l'année", alors que ses taux directeurs sont depuis décembre compris entre 4,25% et 4,50%, poursuit John Plassard.

"Cette réunion sera un tournant majeur, car elle cristallise à la fois l'incertitude économique, la pression politique et la nervosité des marchés mondiaux", souligne l'expert en investissement.

Le mandat du président de la Fed, Jerome Powell, est clair : fixer les taux d'intérêt de façon à ce que l'inflation reste stable (autour de 2%) et que le plein-emploi soit assuré aux Etats-Unis.

Or, le marché de l'emploi se fragilise mais l'inflation demeure au-dessus de l'objectif de 2%, rendant l'équilibre entre les deux éléments difficile à trouver.

C'est sans compter sur la très forte pression politique que reçoit la banque centrale américaine de la part du président Donald Trump qui réclame à cor et à cri des baisses de taux depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

Jerome Powell est "pris en étau entre la pression politique de la Maison-Blanche, les attentes des investisseurs et le scepticisme des gouverneurs" des antennes régionales de la banque centrale américaine, en désaccord sur l'ampleur des baisses des taux auxquelles l'institution monétaire devrait procéder, explique John Plassard dans une note.

Dans ce contexte, le discours de Jerome Powell "sera scruté mot à mot pour savoir si le cycle de baisse est ponctuel ou s'il ouvre la voie à une série de coupes, poursuit-il.

Les investisseurs seront aussi très attentifs à l'actualisation des anticipations de court et moyen termes des membres de la Fed en matière d'évolution des taux, aussi appelé "dot plot".

Parmi les valeurs à suivre

BNP Paribas : la banque française a annoncé mardi s'attendre à un bénéfice net supérieur au 12,2 milliards d'euros initialement visés pour 2025 et confirme aussi qu'il atteindra un objectif de rentabilité bancaire en 2026, que la banque rehausse pour 2028, selon un communiqué.

VusionGroup (ex SES-Imagotag): le groupe français spécialisé dans les étiquettes électroniques a annoncé relever ses objectifs financiers à la hausse pour 2025, s'attendant désormais à un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros contre 1,4 milliard d'euros précédemment et à des bénéfices d'exploitation plus élevés qu'initialement attendu, selon un communiqué.