Que ce soit en Île-de-France ou dans les autres régions, le logement reste la principale source de dépense pour les étudiants. Voici les prix au m2 dans les principales villes.

Chaque année, la recherche d'un logement pour se rapprocher de son lieu d'étude est une source de stress. D'autant que les biens se font de plus en plus rare, particulièrement à Paris. « En moyenne, une annonce pour un studio étudiant dans Paris reçoit 156 candidatures », explique Meilleurs Agents dans une étude sur le prix des locations étudiantes.

L'Île-de-France, région la plus chère

Dans la capitale, le prix moyen d'un studio ou d'un T1 est de 36,2 euros par m2 au 1er septembre 2024. Concrètement, pour un bien de 20m2, un étudiant doit débourser 724 euros par mois. Pour trouver des loyers moins élevés, il faut chercher en petite couronne : 33,7 euros par m2 à Vincennes, 27,9 euros à Versailles ou encore 23,8 euros à Saint-Denis.

Hors Île-de-France, les prix des locations sont élevés dans certaines grandes métropoles. En tête, Nice, avec un prix moyen de 24,9 euros par m2. Par ailleurs, « les villes étudiantes du littoral restent relativement chères », note Meilleurs Agents. C'est le cas d'Aix-en-Provence (23,8 euros par m2), Bordeaux (21,8 euros par m2), Montpellier (21,7 euros par m2), Marseille (20,8 euros par m2) et La Rochelle (19,5 euros par m2).

« Ça part en une heure » : le logement, un fardeau toujours plus lourd pour les étudiants

D'autres villes abordables

À l'inverse, le montant des loyers reste abordable dans certaines villes étudiantes. C'est le cas, par exemple, de Limoges, qui affiche un prix de 15,1 euros par m2. Ainsi, pour un T1 de 25 m2, un étudiant limougeaud paie, en moyenne, 377,50 euros. Saint-Etienne (15,3 euros par m2), Le Mans (15,6 euros par m2), Perpignan (15,7 euros par m2) et Brest (16,2 euros par m2) font partie des autres villes étudiantes abordables.

Pourtant, le loyer représente 60% des dépenses, rappelle l'Unef dans sa dernière enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante. Cette année, le prix moyen d'un logement « augmente de 1,08%, ce qui entraîne une hausse annuelle de 120 euros ».

Ce pourcentage cache d'énormes disparités. Dans la capitale finistérienne, à Brest, où les loyers restent abordables, les prix ont explosé (+10,03%).