Les recettes fiscales nettes (hors alcools et tabacs) collectées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024 s'élèvent à 553 milliards d'euros, contre 543 milliards l'année précédente. Elles représentent 568 milliards d'euros en incluant les taxes sur l'alcool et le tabac, gérées par la DGFiP - et plus les douanes - depuis le deuxième trimestre 2024.

Les recettes fiscales pour l'année 2024 ont été inférieures de 41,5 milliards d'euros aux prévisions, ce qui a contribué au dérapage du déficit public. L'augmentation des taxes sur l'électricité, consécutive à la fin progressive du bouclier tarifaire, et celle de la taxe sur le gaz représentent la moitié de la hausse totale des recettes fiscales.

Les impôts sur la consommation y contribuent aussi : leurs recettes fiscales ont augmenté de 10% en un an, la TVA représentant à elle seule 38% de la totalité des recettes fiscales.

Si la TVA reste l'impôt le plus important en termes de rendement, elle a connu un ralentissement de la croissance de ses recettes, à 1% en 2024, contre 3% en 2023 et 9% en 2022. Les recettes de l'impôt sur le revenu, elles, ont baissé (-1%) pour retrouver leur niveau de 2022. La DGFiP explique cette baisse « par une diminution de 2 milliards d'euros sur solde d'impôt sur le revenu payé en 2024 au titre des revenus 2023 ».

Enfin, les recettes de l'impôt sur les sociétés ont grimpé de 1% en 2024, après une baisse de 9% en 2023, précise encore l'administration fiscale.