Altaprofits a publié ce mardi 10 septembre, son baromètre annuel de l'épargne en France et en région. L'étude souligne que 84% des Français en activité professionnelle sont convaincus qu'épargner par soi-même, « par capitalisation », est nécessaire pour compléter sa future pension retraite.
Voici le principal constat du baromètre de l'épargne en France et en région d'Altaprofits : 8 Français actifs sur 10 (soit 84%) restent convaincus « qu'épargner par soi-même, par capitalisation, est nécessaire pour compléter sa future pension retraite ». Publiée ce mardi 10 septembre, l'étude montre que 55% des actifs sont séduits par le Plan Épargne Retraite (PER). Et parmi eux, 14% en ont déjà ouvert un : 19% sont âgés entre 50 et 64 ans 27% des détenteurs de ce produit d'épargne gagnent plus de 2 500 euros par mois.
Les Bretons plus nombreux à plébisciter le PER
« Maintenir son niveau de vie au moment de la retraite est une préoccupation majeure des Français en activité professionnelle. Les moins de 35 ans sont particulièrement sensibles à cette question, avec 55% d'entre eux prêts à ouvrir un Plan Épargne Retraite (PER) : une preuve que la jeunesse est convaincue de la nécessité de se constituer par ses propres moyens un complément de revenus pour sa retraite », précise Stellane Cohen, présidente d'Altaprofits dans un communiqué.
Parmi ceux qui n'ont aucune intention d'ouvrir un PER, 36% l'expliquent par le fait d'avoir d'autre priorités financières (gérer leur fin de mois ou encore rembourser prêt) 28% sont découragés par le blocage des fonds jusqu'à leur retraite, 26% ont des doutes sur les avantages fiscaux du produit, 24% expliquent qu'ils ne se projettent pas encore sur leur départ à la retraite et ne se sont pas renseignés sur le sujet tandis que 23% estiment qu'il est trop tard pour souscrire.
En régions, ce sont les Bretons qui montrent le plus d'intérêt pour ce type de produit : ils sont 88% (contre 84% de moyenne nationale) à estimer nécessaire de détenir une épargne « par capitalisation » pour compléter leurs revenus à la retraite.
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Un manque de connaissances financières et de celui de leur future retraite
Les Français savent de moins en moins quel sera le montant de leur pension de retraite. Un an après la mise en place d cela réforme des retraites et selon le baromètre d'Altaprofits, seuls 28% des actifs « ont connaissance du montant qu'ils percevront à leur retraite par le système français des retraites, dont seulement 6% précisément ». Ces chiffres s'élevaient respectivement à 30% et 4% en 2023. La connaissance du montant de sa future retraite progresse logiquement avec l'âge. Pourtant, « à peine 4 seniors (de 50 à 64 ans) sur 10 (43%) déclarent cerner le montant de leur future pension de retraite, échéance qui se rapproche pourtant pour eux ».
L'absence de connaissances financières est aussi un frein à la détention de ce type de placement à long terme. « Le déficit de culture financière et économique est encore un frein important dans les choix de placements financiers, qui amène les épargnants français à privilégier la sécurité et la facilité des livrets réglementés. Un challenge pour les acteurs de la gestion de patrimoine, car les marchés financiers restent le meilleur moyen de valoriser son capital si l'investissement se fait de manière progressive et sur le long terme », explique encore Stellane Cohen.
Ainsi, près de la moitié des Français (48%) estiment gagner suffisamment d'argent en plaçant sur des livrets réglementés comme le Livret A. C'est en Occitanie que les épargnants de livrets réglementés sont « les plus nombreux à penser gagner suffisamment d'argent en plaçant sur ces produits », soit 54%.
Par ailleurs, 82% des Français pensent ne pas avoir les connaissances nécessaires pour placer leur épargne sur les marchés financiers ou dans des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI), 81% craignent de perdre de l'argent en investissant de cette manière, 80% estiment que ces placements manquent de transparence ou sont réservés aux personnes possédant beaucoup d'argent (74%).
