L'ancien ministre du Budget note qu'« à la fin du confinement, selon l'OFCE, les Français auront accumulé près de 55 milliards d'épargne forcée : c'est l'argent qu'ils n'auront pas dépensé dans les cafés, les restaurants, les hôtels, etc ».

Il juge « hors de question de le taxer » mais estime qu'« il faut absolument que cet argent soit utile pour la reprise ». « Il doit être mobilisé au maximum pour faire repartir le plus rapidement possible la consommation. Mais tout ne pourra pas être consommé », observe l'élu de l'Oise.

Il propose donc « qu'une partie de ce surcroît d'épargne vienne abonder un livret C comme coronavirus, petit frère du livret A, et qui viendrait orienter cet argent vers le plan d'investissement qui sera nécessaire pour accélérer la reprise ».

« Aujourd'hui, la Caisse des dépôts mobilise 250 milliards d'euros du livret A et du livret de développement durable et solidaire des Français pour financer notamment le logement social ou la transition énergétique. C'est le même modèle, solide, reconnu, dans lequel les Français ont confiance, que je propose », ajoute le député.

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