La prime exceptionnelle de rentrée sera versée à tous les bénéficiaires de la prime d'activité, qu'ils soient ou non allocataires de minima sociaux comme le RSA et l'Allocation adultes handicapés (AAH) ou d'aides personnelles au logement. Elles sera distribuée au mois de septembre.

Concernant la prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros, que le Sénat dominé par la droite voulait réserver aux travailleurs modestes et non aux minima sociaux, un compromis a été trouvé en commission mixte paritaire dans le cadre du travail sur la loi pouvoir d'achat et du budget rectificatif. Elle sera finalement versée à tous les bénéficiaires de la prime d'activité, qu'ils soient ou non allocataires de minima sociaux, comme le RSA et l'Allocation adultes handicapés (AAH), ou d'aides personnelles au logement. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a indiqué que ce coup de pouce serait versé « courant septembre à ceux qui en ont le plus besoin. »

La gauche et les acteurs associatifs avaient vivement réagi à un amendement voté par le Sénat dans la nuit de mardi à mercredi visant à remplacer la prime de rentrée exceptionnelle, réservée aux minima sociaux, par une majoration de la prime d'activité, destinée seulement aux travailleurs modestes. LR voulait « faire en sorte que les Français qui occupent un travail, travailleurs pauvres ou modestes, trouvent au moment de la rentrée un soutien exceptionnel de 150 euros par foyer ».

Le gouvernement était opposée à cet aménagement qui « reviendrait à retirer le bénéfice de l'aide à 4 millions de foyers pauvres » avait expliqué le ministre des Comptes publics Gabriel Attal.

Cette prime de rentrée exceptionnelle, n'est pas à confondre avec l'allocation de rentrée scolaire qui sera versée le mardi 16 août à plus de 3 millions de familles. Au total, la prime s'élève à 392,05 euros pour les enfants âgés de 6 à 10 ans, 413,69 euros pour ceux de 11 à 14 ans et 482,02 euros pour les adolescents de 15 à 18 ans.