Héritier de Piggou, Yeeld s’appuie toujours sur le principe de l’épargne automatique. Une fois connecté à vos comptes courants, le service permet de mettre de côté l’arrondi à l’euro supérieur de tous vos paiements par carte bancaire. Il propose également un mode « j’épargne et puis j’oublie » - je choisis une somme à mettre de côté toutes les semaines - et un autre plus ludique : la « règle 52 », qui permet d’économiser un euro la première semaine de l’année, 2 euros la deuxième…. et ainsi de suite jusqu’à la 52e semaine !

Mais Yeeld va plus loin. L’usager peut flécher l’argent économisé vers des projets : vacances, achats divers, etc. Surtout, le service permet désormais de dépenser l’argent épargné, grâce à une carte bancaire virtuelle (gratuite) ou physique (facturée 9,90 euros). Dans tous les cas, Yeeld prélève, en guise de rémunération de ses services, 1,8% de l’argent dépensé.

Sauf dans un cas : si vous choisissez de dépenser votre argent sur Amazon. Yeeld a en effet signé un deal avec le géant de l’e-commerce, qui permet à ses usagers de bénéficier de 4% de « cashback » dans le supermarché en ligne. Comment ça marche ? Disons que vous avez mis 100 euros de côté chez Yeeld : vous pourrez alors transformer, depuis l’appli, cette somme en un chèque-cadeaux de 104 euros, à dépenser sur Amazon.

L’application Yeeld est d’ores et déjà disponible sur les appstores iPhone/iOS et Android. A l’occasion de ce lancement, Yeeld a procédé, selon le JDN, à une première levée de fonds de 1,6 million d’euros, auprès notamment de BPIFrance.

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