Cet accord signé vendredi « entérine des avancées importantes quant aux conditions de travail des salariés et accompagne le pouvoir d'achat des salariés, dans une approche équilibrée entre partage de la valeur créée et préservation des équilibres financiers de l'entreprise », a indiqué une porte-parole de la banque, dans une déclaration envoyée à l'AFP. « Par cet accord, nous apportons collectivement des propositions concrètes aux thématiques soulevées et souhaitons ainsi continuer à améliorer le quotidien professionnel et personnel de l'ensemble des salariés », a-t-elle continué.

Grêve perlée depuis le 25 avril

Quatre syndicats d'Arkéa (CFDT, Unsa, SNB et Asisa) avaient mené une grève perlée depuis le 25 avril pour obtenir des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail. Des rassemblements devant le siège du groupe près de Brest avaient réunis plusieurs centaines de salariés.

L'intersyndicale a notamment obtenu un supplément d'intéressement de 900 euros pour l'ensemble des salariés, ainsi qu'une augmentation générale allant de 100 à 450 euros annuels, en fonction du niveau de salaires, avait-elle détaillé dans un communiqué en fin de semaine dernière.

Si ce climat social tendu au Crédit Mutuel Arkéa est singulier dans l'univers de la banque mutualiste, d'autres établissements bancaires ont aussi connu un mouvement de grève depuis le début d'année. Les salariés du CCF et ceux de la Société Générale se sont ainsi mobilisés, les 4 février et 25 mars respectivement, pour des revendications principalement centrées sur les conditions de travail, sur fond de suppressions d'agences par centaines et de postes par milliers.