La Française des Jeux (FdJ) a enregistré un bénéfice net en hausse de 17,5% au premier semestre, porté par les rachats l'année dernière de l'opérateur de paris ZEturf et de la loterie irlandaise, selon un communiqué publié jeudi.

Entre janvier et juin, l'opérateur a dégagé un bénéfice net de 213 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,42 milliard d'euros, en hausse de 10,8%. A périmètre comparable, le chiffre d'affaires progresse de 4,7%.

Dans le détail, le chiffre d'affaires de la loterie progresse de 5% à 1 milliard d'euros, grâce à la bonne performance des jeux instantanés (+6,7% porté notamment par le succès du nouveau jeu Ticket d'Or) et du tirage (+2,1% grâce à EuroDreams tandis qu'Amigo n'a renoué avec la croissance que début juin).

Le chiffre d'affaires des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence s'établit à 294 millions d'euros, en progression de 14,5%.

Au deuxième trimestre, les mises sur l'Euro de football sont ressorties en deçà des attentes mais le chiffre d'affaires a bénéficié de résultats défiant les pronostics et ainsi favorables à l´opérateur, précise la FDJ.

Le chiffre d'affaires des « autres activités » (International et Paiement & Services) s'établit à 129 millions d´euros, comparé à 75 millions d´euros au 1er semestre 2023, grâce notamment à l'intégration de la loterie irlandaise PLI.

Par canaux de distribution, le chiffre d'affaires numérique bondit de 40%, à 201 millions d'euros, compte tenu des acquisitions de PLI et ZEturf, et de 25% à périmètre comparable.

Le groupe « réitère ses objectifs 2024 d'une progression de l'ordre de +8% du chiffre d'affaires total » et « de l'ordre de +5 % pour celui des activités de jeux en France avec une marge d'EBITDA (excédent brut d'exploitation, NDLR) courant de l´ordre de 24,5% » (ressortie à 25,9% au premier semestre).

« Le deuxième trimestre a confirmé la bonne tendance du début d'année, avec une progression de notre activité soutenue par notre réseau de points de vente et par une très forte dynamique des jeux digitaux, qui représentent désormais 15% du chiffre d'affaires du groupe », a salué la présidente du groupe Stéphane Pallez dans le communiqué.

« Nous espérons finaliser prochainement l'acquisition de Kindred et franchir ainsi une nouvelle étape majeure », a-t-elle ajouté.

Aujourd'hui, « la décision d'autorisation de l'Autorité française de la concurrence (ADLC) est la dernière condition réglementaire nécessaire à la finalisation » de l'OPA sur ce groupe suédois qui possède notamment Unibet, indique la FDJ.

Le groupe dit avoir proposé des « ajustements à ses engagements pris en 2023 dans le cadre de l'acquisition de ZEturf, portant sur la séparation des activités sous droits exclusifs de celles ouvertes à la concurrence ».