La Bourse de Paris se dirige ce jeudi vers une ouverture en nette baisse, les marchés se montrant encore nerveux après les forts mouvements observés depuis le début de la semaine. 

Le contrat à terme du CAC 40 baissait de 0,93% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. Mercredi, l'indice a fortement rebondi de 1,91%, ce qui lui a permis d'effacer ses pertes depuis le début de la semaine.

La Bourse de New York, qui avait commencé la séance de mercredi dans le vert, a finalement conclu en baisse. Les Bourses asiatiques ont aussi reculé en début de séance, signe que le calme n'est pas revenu sur les marchés après l'épisode de forte baisse de lundi.

"La chute des marchés américains dans l'après-midi nous a rappelé que l'environnement de marché est toujours aussi intimidant et imprévisible", observe Stephen Innes de SPI Asset Management.

Pour ce dernier, les marchés risquent de continuer à connaître une volatilité élevée, de l'instabilité, voire pourraient repartir à la baisse : "l'éventualité d'un ralentissement de l'économie américaine, le déséquilibre des politiques monétaires mondiales et les tensions géopolitiques bouillonnantes au Moyen-Orient jettent de longues et inquiétantes ombres sur les marchés financiers".

"En outre, les élections américaines se profilent à l'horizon, ce qui pourrait transformer les marchés en une fosse chaotique plutôt qu'en une valse gracieuse", ajoute-t-il.

"Préparez-vous à un jeudi turbulent et à un vendredi frénétique ", prévient Stephen Innes.

L'agenda économique est cependant pauvre en indicateurs en cette fin de semaine. Jeudi seront publiés les derniers chiffres des demandes hebdomadaires d'allocation chômage aux Etats-Unis. Les données définitives de l'inflation de juillet en Allemagne et en Italie seront publiées vendredi, mais elles ne devraient que confirmer les précédents chiffres.

Valeur à suivre

VusionGroup : le spécialiste des étiquettes électroniques VusionGroup (anciennement SES-Imagotag) a annoncé mercredi avoir signé un contrat avec l'enseigne américaine Ace Hardware, qui revendique "plus de 5.000 magasins dans le monde et un chiffre d'affaires annuel d'environ 6,9 milliards de dollars".