Changement d'habitudes en perspective pour les consommateurs qui ont opté pour la formule heures pleines / heures creuses ? Afin de valoriser davantage l'électricité produite grâce au solaire, les périodes d'heures creuses, pendant lesquelles cette énergie coûte moins cher, pourraient bientôt être modifiées.

Si vous avez opté pour le système heures creuses heures pleines, vous avez sûrement revu l'horaire de lancement de votre machine à laver, votre lave-vaisselle ou la programmation de votre chauffage en privilégiant la nuit. Il y a des chances que vous deviez à nouveau changer ces habitudes à l'avenir.

Valoriser l'électricité produite grâce au solaire

En effet, selon Capital, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) va bientôt lancer une consultation pour revoir les plages horaires. Pour rappel, le but de la formule heures pleines / heures creuses, c'est de faire payer moins cher la consommation d'électricité aux moments où le réseau est le moins sollicité et l'énergie la plus disponible.

Pour cela, les heures creuses, pendant lesquelles l'électricité coûte moins cher que le tarif de base, sont en très grande majorité réparties la nuit. Au contraire, le consommateur paie un prix plus élevé en journée. L'option permet donc aux 14 millions de Français qui l'ont choisie de faire des économies, à condition de s'adapter.

Oui mais voilà, le solaire se développe en France et encore davantage dans certains pays européens. Il y a donc de plus en plus d'électricité produite en journée, surtout dans l'après-midi et pendant les mois d'été. Certaines heures creuses pourraient donc être déplacées en journée pour valoriser cette production.

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A quand une modification ?

Dans quel délai attendre cette évolution ? D'après Capital, « la CRE espère conclure ce dossier en même temps que la publication des nouveaux tarifs d'utilisation du réseau public d'électricité (Turpe) en 2025. Une consultation sera d'ailleurs lancée en octobre pour déterminer leurs montants, et définir ces nouvelles plages horaires ». Les concernés seront de toute façon avertis au moins six mois, durée de préavis prévue par la réglementation avant l'éventuelle modification de la formule.