Les réservations de logements neufs par des particuliers auprès des promoteurs sont en hausse au deuxième trimestre, une première après 24 mois de dégringolade, mais la tendance reste en chute de 11,9% sur un an, selon des statistiques provisoires du ministère de la Transition écologique publiées mercredi.

Le nombre de logements neufs commercialisés par des promoteurs immobiliers et réservés par des particuliers s'établit à 16 199 au deuxième trimestre 2024, en hausse de 3,3% par rapport au précédent. Cette inflexion met un terme à huit trimestres consécutifs de baisse.

Toutefois, la diminution des réservations de logements neufs par des particuliers auprès des promoteurs se confirme sur un an, affectant en particulier les nouvelles constructions (14,2%), dans un contexte économique très défavorable pour la construction neuve. Les promoteurs sont pris entre la hausse des coûts de construction et les difficultés d'accès au crédit pour les acquéreurs.

Crédit immobilier : bonne nouvelle pour les taux au mois d'août

Dans le détail sur le trimestre, l'augmentation concerne les réservations de nouvelles constructions (+2,4%) et celles de logements neufs en construction sur existant (+10,4%), précise le ministère.

4 749 euros au m2, prix moyen d'un appartement neuf

Au deuxième trimestre 2024, 14 394 nouveaux logements neufs ont été mis en vente par les promoteurs, en baisse de 4,1% par rapport au premier trimestre, et en chute de 35,7% sur un an. Sur le deuxième trimestre 2024, cette diminution du nombre de biens proposés à la vente concerne surtout les appartements (-5%), cœur de métier des promoteurs, tandis que davantage de maisons ont été mises sur le marché (+9,9%).

Le stock de logements neufs disponibles est également en diminution par rapport premier trimestre 2024, avec 124 229 logements disponibles (-3,4%), et sur l'année avec une baisse 5,8% par rapport au deuxième trimestre 2023. Le prix moyen au mètre carré des appartements neufs s'établit à 4 749 euros au deuxième trimestre 2024, en légère diminution comparé au trimestre précédent (-1%). Mais « cette diminution ne concerne pas les studios », précise le ministère.