La ministre de l'Economie Christine Lagarde a relativisé lundi la hausse des obligations françaises, qui ont enregistré de nouveaux records, tout en se réjouissant de l'attrait des investisseurs pour la dette française.

Interrogée sur le risque d'apparition d'une bulle sur le marché obligataire, alors que les obligations allemandes et françaises ont enregistré de nouveaux records lundi, Mme Lagarde a indiqué sur LCI: « C'est une observation assez fréquente l'été ».

« L'été est une période où le moindre mouvement entraîne immédiatement une variation à la hausse comme à la baisse des taux et du coût du risque associé à la défaillance de tel ou tel Etat », a-t-elle développé. « Il faut être très prudent car les considérations d'été ne sont pas des considérations de long terme », a-t-elle ajouté.

La dette française est sûre

La ministre s'est toutefois réjouie « que la dette française (...) soit très proche de l'Allemagne et soit considérée par les investisseurs comme sûre ». Elle a par ailleurs rappelé que la France allait explorer « tous les moyens de convergence entre la fiscalité française et la fiscalité allemande ».

« Le souhait, c'est qu'on arrive à constituer une zone économique qui soit la plus proche » possible et qu'il n'« y ait pas d'avantages compétitifs excessifs utilisés par l'un ou l'autre des deux pays », a-t-elle indiqué.