Voici les premières réactions au projet de réforme des retraites du gouvernement présenté mercredi :

- Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale : "Ce que je retiens du projet, c'est d'abord le signe aux marchés financiers qui font la loi". "C'est une mesure profondément injuste qui va toucher les ouvriers", "ceux qui commencent jeunes, ceux qui travaillent dur" (RTL)

- Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de Gauche : "Aujourd'hui est jour de tristesse et de colère. La fin de la retraite à 60 ans c'est la fin d'un monde". "Le moment venu, au pouvoir, la gauche devra annuler toutes ces mesures injustes et rétablir la retraite à 60 ans" (communiqué)

- Claude Bartolone, député PS : "En voulant repousser l'âge légal de la retraite en France, le gouvernement va "transformer de jeunes retraités en vieux chômeurs" (France Info)

- Elisabeth Guigou, député PS de Seine-Saint-Denis (Radio Classique) : "On a bien compris que tout cela est un jeu de rôles entre le Premier ministre qui dit des choses plus dures et le Président qui fait mine de revenir en arrière. Personne ne sera dupe".

- MoDem: "Le gouvernement a malheureusement fait le choix d'une réforme dure, rapide et qui comporte ainsi certains éléments d'injustice, en particulier le déplacement de l'âge sans décote de 65 à 67 ans" (l'eurodéputé et économiste Robert Rochefort sur France info)

- Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière: "C'est un acte de brigandage pour dépouiller les futurs retraités" (communiqué).

- Roland Muzeau, porte-parole des députés PCF: "une réforme aussi injuste qu'inefficace" qui "peut conduire à la sortie de route" du gouvernement (communiqué).

- Martine Billard (Front de gauche): "C'est la fin du droit à une retraite heureuse", "un véritable plan d'austérité qui ne dit pas son nom" (communiqué)

- François Rebsamen, sénateur PS : "conforme" à la politique du gouvernement, "socialement injuste et profondément inégalitaire" (communiqué)

- Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris: "Il faut avoir une foi de charbonnier en Sarkozy pour trouver dans cette réforme une pérennisation de notre système de retraite" (blog)

- Henri Emmanuelli, député PS des Landes : "Surréaliste. Si je comprends bien, M. Sarkozy légifère pour quand il ne sera plus là" (RMC)

- Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, : "Ainsi, ce sera bel et bien aux classes moyennes et populaires que le fardeau sera infligé!" (communiqué).