Le contrat à terme de l'indice boursier phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, affichait +0,89% une quarantaine de minutes avant l'ouverture. La veille, il a perdu 1,34% à 7.553,45 points.

Donald Trump décidera d'une éventuelle participation américaine aux frappes d'Israël contre l'Iran « au cours des deux prochaines semaines », semblant laisser une chance à une réunion entre des ministres européens et l'Iran vendredi en Suisse pour tenter d'avancer vers une solution diplomatique après une semaine de conflit.

« Compte tenu du fait qu'il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l'Iran dans le futur proche, je prendrai ma décision sur le fait d'y aller ou non au cours des deux prochaines semaines », a fait savoir jeudi soir le président américain. Cette nouvelle« a quelque peu apaisé les tensions », souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank. Pour l'analyste, il est toutefois trop tôt pour y voir un quelconque« signe de désescalade ».

L'armée israélienne a indiqué vendredi avoir bombardé des dizaines de cibles à Téhéran dans la nuit, notamment ce qu'elle a qualifié de « centre de recherche et développement du projet d'armes nucléaires iranien », au huitième jour de la guerre entre l'Iran et Israël.

Prudence

« Le climat géopolitique mondial qui se détériore maintient les investisseurs dans un état de prudence, et cela devrait probablement les empêcher de prendre trop de risques avant le week-end », note Mme Ozkardeskaya. « Le marché boursier est toujours fébrile à cause du risque géopolitique », renchérit Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM.

« Les investisseurs craignent un embrasement régional et un blocage du détroit d'Ormuz », entre Oman et l'Iran, point de passage stratégique pour le commerce mondial du pétrole, ajoute-t-il.

Parmi les valeurs à suivre :

Eutelsat : la France réinvestira 717 millions d'euros dans le groupe Eutelsat, champion européen des satellites et concurrent de l'américain Starlink, pour en devenir le premier actionnaire, ont officialisé l'entreprise et l'Elysée jeudi.

Sanofi : l'agence américaine de santé, la FDA, a approuvé le Dupixent comme « seul médicament ciblé pour traiter les patients atteints de pemphigoïde bulleuse », une maladie chronique rare de la peau, a annoncé vendredi le groupe pharmaceutique français.