Le contrat à terme sur l'indice CAC 40 perdait 1,16% quelques quarante minutes avant l'ouverture.
La veille, la Bourse de Paris avait terminé en légère baisse, dans une séance de transition sans publications d'entreprises ou indicateurs majeurs, rattrapée par une performance mitigée à Wall Street.
L'indice vedette de la Bourse de Paris avait conclu en baisse de 0,14%, soit une perte de 11,28 points, pour s'établir à 8.109,79 points.
« Les marchés européens s'annoncent en repli, dans un contexte de +fatigue de l'IA+ qui gagne les investisseurs malgré la multiplication des mégadeals dans le secteur », a estimé John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank, notant également une vague de « prises de bénéfices ».
« À cela s'ajoute un climat d'incertitude politique aux États-Unis, où le pays s'apprête à battre un record historique : celui du shutdown gouvernemental le plus long jamais enregistré », poursuit l'analyste évoquant la paralysie des services publics due au blocage budgétaire entre démocrates et républicains au Congrès.
Mardi, les Bourses asiatiques évoluaient dans le rouge à la suite de Wall Street qui a terminé sur une note contrastée, tiraillée entre la vigueur persistante du secteur technologique et la faiblesse des valeurs liées à l'immobilier et aux matières premières.
La Bourse de Tokyo a chuté, l'indice élargi Nikkei lâchant 1,25%. A Séoul, l'indice Kospi a cédé 2,37% et en Chine, Shenzhen a perdu 1,71%.
A New York lundi, le marché a commencé à s'affaiblir légèrement tout en restant soutenu par des grandes capitalisations comme Amazon (+4%) qui a engrangé un contrat de 38 milliards de dollars de la part d'OpenAI pour ses services dans le cloud (informatique à distance).
Le Dow Jones a perdu 0,48%, l'indice Nasdaq a gagné 0,46% et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,17%.
Parmi les valeurs à surveiller
Edenred : la société de services prépayés qui commercialise notamment les Ticket Restaurant, a annoncé se donner pour objectif une croissance de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) entre 8 et 12% par an entre 2025 et 2028.
Le groupe, qui a dévoilé mardi les grandes lignes de son plan stratégique sur les prochaines années, entend augmenter chaque année son dividende versé par action et ambitionne d'atteindre « un revenu total de plus de 5 milliards d'euros en 2030 ».
bioMérieux : le spécialiste français du diagnostic in vitro, a révisé mardi à la baisse ses objectifs de chiffre d'affaires pour 2025. « En raison d'une saison respiratoire tardive », bioMérieux attend désormais une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 5,5% et 6,5% à taux de change constants (contre entre 6% et +7,5% précédemment), a dit le laboratoire.