Le contrat à terme du CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris, prenait 0,17% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché. La veille, l'indice avait terminé en hausse de 1,14%.
« Les marchés européens devraient ouvrir en légère hausse ce matin dans le sillage de la clôture positive de Wall Street », commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank, « les investisseurs misant désormais sur une probable baisse des taux directeurs de la Fed (la Réserve fédérale américaine, NDLR) en septembre ».
Wall Street comme la majorité des indices boursiers mondiaux avaient terminé en hausse lundi, profitant d'un rebond technique après les fortes pertes de la semaine passée.
Les perspectives croissantes de baisse des taux de la Fed apportent aussi un soutien aux indices.
« La Fed est attendue pour deux baisses de taux d'ici la fin de l'année, la première étant largement anticipée pour septembre », relève Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
Les marchés tablent désormais sur « une probabilité supérieure à 90% pour une baisse en septembre, contre moins de 40% la semaine dernière », souligne-t-elle.
En parallèle, les indices restent sous la pression des droits de douane, rappelle l'analyste.
L'« accalmie apparente ne doit pas masquer les tensions persistantes sur le front commercial », note M. Plassard.
Le président américain, Donald Trump, a menacé lundi d'augmenter « significativement » la surtaxe de 25% qu'il prévoit de mettre en place sur les produits en provenance d'Inde, à qui il reproche d'acheter de « grandes quantités de pétrole russe ».
Quant aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, les nouveaux droits de douane de Donald Trump devraient entrer en vigueur pour la plupart jeudi et sont « quasiment définitifs ». Ils ne devraient pas faire l'objet de négociations dans l'immédiat, a déclaré le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne CBS.
Parmi les valeurs à suivre :
Eutelsat : l'opérateur européen, concurrent de l'Américain SpaceX et de ses satellites Starlink, a creusé sa perte nette lors de son exercice 2024/2025, pénalisé par d'importantes dépréciations d'actifs malgré une progression de ses revenus.