La ministre de la Transition écologique et de l'Énergie, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé vendredi qu'elle serait « très vigilante » afin que les prix de l'électricité ne pèsent pas sur les industriels, le pouvoir d'achat ou l'écologie.

« Je serai très vigilante dans la discussion avec les parlementaires », a-t-elle assuré sur Cnews et Europe 1. Le gouvernement compte relever une taxe sur l'électricité au-delà de son niveau d'avant la crise énergétique, selon son projet de budget 2025.

Le montant de cette taxe « dépassera le montant pré-crise mais garantira une baisse de 9% pour les ménages aux tarifs réglementés de vente (TRV) ou contrats indexés sur ce TRV », avait déjà précisé une source à Bercy.

« Ceux qui sont aux tarifs réglementés vont avoir une bonne nouvelle », mais pour d'autres « il faut être attentif à ce que la baisse de leur facture en 2024 ne se traduise pas ensuite en 2025 par un rebond qui serait désagréable »

« Tous les Français qui sont aujourd'hui aux tarifs réglementés, c'est plus de la moitié d'entre nous, auront une baisse de 9% au 1er février », a confirmé la ministre vendredi. Mais elle a énuméré ses points de vigilance : d'abord « ne pas handicaper les industriels » et « leur compétitivité relative par rapport à d'autres pays ». Ensuite, « le pouvoir d'achat des Français ».

« Ceux qui sont aux tarifs réglementés vont avoir une bonne nouvelle », mais pour d'autres « il faut être attentif à ce que la baisse de leur facture en 2024 ne se traduise pas ensuite en 2025 par un rebond qui serait désagréable », a-t-elle détaillé. « La troisième chose, c'est l'écologie : il ne faut pas que l'électricité coûte plus cher que les énergies fossiles. Personne ne comprendrait », a fait valoir la ministre.