Fin 2011, ces dépôts atteignaient 1.055 milliards d'euros. Depuis fin 2009, ils ont augmenté de 159 milliards, soit près de 18%.

Le montant dévoilé par la Banque de France inclut les dépôts à vue, les livrets d'épargne fiscalisés, les plans épargne logement, les comptes épargne logement et les comptes à terme. Il exclut par contre les dépôts des administrations, des sociétés financières et les produits d'épargne réglementée (Livret A et Livret de développement durable notamment).

Les banques françaises sont engagées depuis environ deux ans dans une stratégie visant à récolter le maximum de dépôts dans la perspective de l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit Bâle III. Ces nouvelles normes réglementaires favorisent les produits dits de bilan, c'est-à-dire tous ceux considérés comme des dépôts, et pénalisent les placements hors bilan comme le Livret A, le LDD ou l'assurance-vie.