Une étude publiée par l'Insee montre que si le nombre de logements disponibles a augmenté en France ces dernières années, de plus en plus de bien sont laissés vacants.

Alors que la question du logement est de plus en plus centrale, l'Institut national de la statistique et des études économiques fait le point ce mercredi sur la situation en France au 1er janvier 2022. Voici 3 chiffres à retenir sur cette enquête anuelle.

37,6 millions de logements en France

L'Insee indique qu'il y a actuellement 37,6 millions de logements en France (hors Mayottre). 12,9 millions de nouveaux logements ont ainsi été construits sur la période 1982-2022, soit une augmentation du parc immobilier français de 1,1% en moyenne depuis 1980. L'institut note toutefois un ralentissement de cette hausse depuis 2007 et plus encore « sur les cinq dernières années » (+0,9%). Dans le détail, en 2022, sur 100 logements, on compte 82 résidences principales, 10 résidences secondaires et 8 logements vacants.

Toujours plus de logements vacants

Alors que le marché de l'immobilier reste tendu en France, avec un nombre de demandes dépassant largement le nombre de biens dans certaines zones, l'étude remarque un nombre toujours plus importants de logements vacants depuis 2007. Sur la période 2007-2022, ils sont ainsi en augmentation de +2,7% par an, contre +0,4% entre 1982 et 2007.

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Parmi les explications possibles à ce phénomène, l'Insee avance une « inadéquation entre l'offre et la demande », le fait que les logements ne soient pas en état d'être habités, mais également « la conséquence du départ en maison de retraite de personnes âgées, sans que le bien soit remis en vente ou en location. » Toutefois, l'Institut remarque un ralentissement sur le nombre de logements vacants sur la période 2017-2022 (+1,2% contre 2,6% sur les cinq années précédentes).

Le nombre de propriétaires reste stable

Dernier enseignement de cette note de l'Insee, près de six ménages sur dix sont propriétaires de leur logement (58%). Une part stable depuis 2010, tout comme celle des propriétaires accédants, à 20% depuis une quinzaine d'année. Et sur l'ensemble de ces propriétaires de résidence principale, 37% n'a plus de « charges de remboursement ».