En 2023, toutes les résidences principales seront exonérées de taxe d'habitation. Mais cet impôt local subsistera pour toutes les résidences secondaires. Actuellement, le tarif moyen par logement de villégiature est de 707 euros par an.

La taxe d'habitation est déjà supprimée pour 80% des Français... et elle baisse de 30% en 2021 pour ceux qui la paient encore pour leur résidence principale. En revanche, cet impôt local ne bouge pas et ne bougera pas pour les Français qui déclarent une résidence secondaire.

Cet impôt historique change d'ailleurs de dénomination pour coller à la réalité de cette réforme : « taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale » (THRS). Environ 3,5 millions de ménages occupant une résidence secondaire continueront donc à payer cette taxe en 2023 et les années suivantes, l'immense majorité (neuf habitations sur dix) des résidences secondaires étant occupées par leur propriétaire, la location se révélant nettement minoritaire.

La note de cette THRS, en moyenne : un peu plus de 700 euros par local (maison, appartement, dépendance, etc.), selon les statistiques dévoilées mardi 19 octobre par la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Dans le détail, dépendances et autres locaux annexes mis à part, le « montant moyen de taxe d'habitation est de 756 euros pour une maison secondaire et de 915 euros pour un appartement secondaire en 2020 ».

Pourquoi l'impôt local est-il plus élevé pour les appartements ? « Les appartements secondaires se trouvent plus souvent dans des lieux fortement touristiques ou denses, où la taxe d'habitation est souvent plus élevée, alors que les maisons secondaires se trouvent dans des zones plus rurales, avec une taxe d'habitation plus faible. »

Immobilier : qui sont les propriétaires des 3 millions de résidences secondaires ?