L'essentiel
- L'Allocation aux adultes handicapés (AAH) profite à environ 1,3 million de personnes.
- Si le taux d'incapacité est supérieur à 80%, l'aide peut être maintenue après l'âge de départ à la retraite.
- Pour ceux dont le taux est compris entre 50% et 79%, l'AAH est généralement remplacée par l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
Un peu de 1,3 million de personnes touchent l'Allocation adultes handicapés (AAH). Cette aide est versée à ceux dont le taux d'incapacité est supérieur à 50%. Il est déterminé par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (Cdaph).
Il faut également avoir plus de 20 ans, résider au moins neuf mois sur le territoire français et ne pas dépasser un certain plafond de ressources (1 033,32 euros par mois, le montant de l'AAH).
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Cumul possible en cas d'invalidité supérieure à 80%
Si cette aide remplace le salaire, certains retraités y ont le droit. C'est le cas des plus modestes ayant un taux d'incapacité supérieur à 80%. En cas d'éligibilité, « vous recevez la différence entre le montant de votre pension et le montant maximal de l'AAH », précise Service-Public.fr. Si vous gardez une activité professionnelle, la prestation est aussi maintenue jusqu'à 67 ans, depuis le 1er décembre 2024.
Si votre taux d'incapacité est compris entre 50% et 79%, le versement s'arrête théoriquement à partir de l'âge légal de départ à la retraite, soit 64 ans pour les personnes nées après le 1er janvier 1968. L'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) prend alors le relais.
Néanmoins, « les bénéficiaires de la retraite anticipée pour assurés handicapés peuvent obtenir, en cette qualité, l'Aspa, à compter de l'âge de 62 ans », clarifie une circulaire de la Caisse nationale d'Assurance vieillesse (Cnav) du 1er août 2025. Ce droit concerne les salariés et les indépendants.
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