L'essentiel

  • Un Français a remporté 250 millions d'euros à l'EuroMillions mardi soir.
  • Bonne nouvelle, ce gain n'est pas soumis à l'impôt sur le revenu.
  • Cependant, les intérêts des placements et les dons résultant de cette somme sont imposables.

Un Français a empoché 250 millions d'euros à l'EuroMillions mardi soir, un pactole record. Il a réussi à trouver les cinq bons numéros (24, 31, 34, 41 et 43) et les deux étoiles (6 et 8).

S'il a encore le temps de réfléchir aux différentes options pour profiter pleinement de son gain, les impôts vont-ils prélever leur part ?

Pas d'impôt sur le revenu

Bonne nouvelle pour lui (ou elle), la réponse est non. Les sommes remportées aux jeux de hasard ne sont, en effet, pas soumis à l'impôt sur le revenu, comme le confirme la FDJ sur son site internet.

« Les gains réalisés grâce aux jeux de hasard comme les gains de loterie, jeux à gratter ou les paris sportifs ne présentent pas le caractère de revenus imposables, y compris quand la pratique de ces jeux est régulière. Les gains versés par FDJ sous forme de rente ne sont pas non plus taxables à l'impôt sur le revenu. »

Jackpot EuroMillions de 250 millions d'euros vendredi soir, faut-il jouer un Flash ou choisir ses numéros ?

La seule exception concerne le poker à titre professionnel, « car le joueur maîtrise suffisamment l'aléa, par ses qualités et le savoir-faire qu'il développe. Ainsi, il peut en faire sa source principale de revenu, comme un revenu professionnel et habituel ».

Les intérêts des placements imposables, tout comme les dons

En revanche, si vous mettez cet argent sur des placements générant des intérêts ou des plus-values financières, ces gains sont imposables. C'est le cas notamment des livrets bancaires « classiques » (hors Livret A, LDDS, etc.) ou des gains en bourse, par exemple.

Idem si vous décidez de faire un don à des membres de votre famille ou à des amis. L'abattement fiscal sera, par exemple, de 100 000 euros si vous faites un don à votre enfant et de 15 932 euros à votre frère ou votre sœur : au-delà de cet abattement, le fisc ponctionne des droits de donation.

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