1 - Le chèque vit ses dernières heures dans les paiements publics
Dès le printemps 2026, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) va intégrer une nouvelle option de paiement sur sa plateforme PayFiP : le « virement simplifié ». Ce dispositif permettra aux usagers de régler leurs factures (cantine, crèche, impôts locaux...) sans avoir à saisir un RIB ou passer par leur carte bancaire. Une véritable alternative au chèque, encore utilisé pour plus de 700 millions de transactions en 2024.
Concrètement, l'utilisateur choisira sa banque dans une liste de 2 300 établissements européens, sera redirigé vers son espace personnel pour valider le virement, et c'est tout. Le tout avec un paiement sécurisé et immédiat, sans saisie fastidieuse d'IBAN. Objectif pour l'État : simplifier l'expérience des usagers, mais aussi réduire les coûts de traitement, notamment en automatisant la comptabilité, ce qui n'est pas le cas avec les chèques. Cette avancée technologique pourrait précipiter la fin du chèque, déjà en voie de disparition, même si la DGFIP n'annonce pas encore de suppression officielle. Plus d'infos.
2 - Budget 2026 : les députés bousculent les lignes fiscales
Alors que le projet de loi de finances 2026 s'apprête à entrer en débat à l'Assemblée, plusieurs amendements adoptés en commission pourraient avoir un impact direct sur votre portefeuille. D'abord, le gel du barème de l'impôt sur le revenu, initialement total, pourrait ne concerner que les tranches supérieures, épargnant ainsi 200 000 foyers. Ensuite, la très critiquée suppression de l'abattement de 10% sur les pensions de retraite pourrait être abandonnée, conservant ainsi un avantage fiscal pour les retraités.
D'autres mesures marquantes incluent une proposition de crédit d'impôt pour les dons aux associations (au lieu d'une simple réduction), la liquidation obligatoire des Plans d'Épargne Retraite (PER) dès le départ à la retraite, ou encore un assouplissement fiscal inédit pour transmettre une assurance vie avant le décès, en 2026 uniquement. Les débats à venir pourraient bien remodeler certains piliers de la fiscalité française. En savoir plus.
3 - Tempête Benjamin : attention à cette condition cachée dans votre assurance
La tempête Benjamin a violemment balayé l'Hexagone avec des vents atteignant jusqu'à 150 km/h, causant des dégâts matériels importants. Si votre logement ou votre véhicule a été touché, vous pourriez être indemnisé par votre assurance habitation... à condition de prouver que les vents ont dépassé les 100 km/h. Cette clause, souvent méconnue, est présente dans la majorité des contrats : sans preuve de cette intensité (attestation météo, dégâts dans un rayon de 5 km...), la garantie tempête ne s'appliquera pas.
Les habitants des régions les plus touchées, comme la Bretagne ou le quart nord-ouest, devraient pouvoir bénéficier de cette couverture. Mais dans d'autres zones, où les vents ont été plus modérés, des désagréments sont à prévoir pour les assurés. Une bonne raison de vérifier attentivement son contrat. Toutes les informations.