Une étude de l'application social d'investissement Goliaths s'est penchée sur les questions liées à la richesse et aux choix de vie des Français.
Si l'on en croît la dernière étude (1) de Goliaths, une application sociale d'investissement, 62% des Français préfèrent vivre moins longtemps, mais avec des moyens financiers plus importants plutôt que très vieux et sans argent. Cet intérêt pour la richesse semble bien présent dans l'esprit des Français, mais pas à n'importe quel prix puisqu'ils sont, tout de même, 57% à préférer vivre en bonne santé, mais pauvre.
Les Français préfèrent l'amour à la solitude
« Un idiot pauvre est un idiot, mais un idiot riche est un riche » : cette expression de Paul Laffitte, financier, romancier et éditeur français, résume bien la pensée des Français. 73% préfèrent être très bêtes et riches plutôt qu'être très intelligents et pauvres. En revanche, ils préfèrent l'amour : 58% préfèrent vivre pauvrement, mais avec quelqu'un, qu'être riches et seuls. Par ailleurs, deux tiers d'entre eux optent pour être riches, mais détestés, et un tiers pour le choix inverse.
Argent : à partir de combien est-on très riche ?
Mais à partir de combien peut-on considérer être riche ? 3 860 euros par mois après impôts pour une personne seule, selon l'Observatoire des inégalités, dans sa dernière publication de juin 2024. Un seuil correspondant au double du niveau de vie médian, qui s'élève à 1 930 euros par mois, selon l'Insee. Le seuil de richesse est à 5 790 euros pour un couple sans enfant et 9 650 euros pour un couple avec deux enfants de plus de 14 ans.
Et pour être très riche ? S'il est difficile de donner un chiffre, 57% des Français estiment qu'il faudrait gagner entre 20 et 30 millions d'euros, selon une autre étude de Goliaths.
(1) Les réponses ont été obtenues de plusieurs manières : via une enquête réalisée, en juillet 2024, auprès d'un échantillon représentatif de 2 165 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus ; un sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 400 personnes en France) et un autre sondage électronique envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux (Facebook et LinkedIn)
