Deuxième échéance. Ce vendredi 25 octobre, les contribuables qui doivent au fisc plus de 300 euros au titre de l'impôt sur les revenus seront prélevés une deuxième fois.

Le remboursement concerne les particuliers dont le prélèvement à la source en 2023 « n'a pas permis de couvrir l'intégralité » de l'impôt ou ceux ayant bénéficié d'une « avance de réductions ou de crédits d'impôt trop importante » en janvier 2024.

Deux autres prélèvements en novembre et décembre

Ce deuxième prélèvement ne concerne que les foyers dont le montant du solde sur l'avis d'impôt sur le revenu 2024 dépasse 300 euros : les autres ont été prélevés en une seule et unique fois fin septembre.

Pour tous ceux dont le solde dépasse 300 euros, le prélèvement s'échelonne en quatre fois : une première fois, le 26 septembre, le vendredi 25 octobre, donc, puis après cette deuxième échéance, deux autres sont programmées les 25 novembre et 27 décembre 2024.

Concrètement, un particulier qui doit rembourser 600 euros au fisc a déjà été prélevé de 150 euros en septembre (un quart de son impôt). Il sera à nouveau prélevé de 150 euros fin octobre, fin novembre et fin décembre.

Impôt sur le revenu, taxe foncière... Voici les dates limites de paiement d'ici fin 2024

Chaque prélèvement est « identifié sur votre relevé bancaire par son origine (« DIRECTION GENERALE DES FINANCES PUBLIQUES ») et par son libellé (« SOLDE IMPOT REVENUS 2023 N DE FACTURE XXX ») », rappelle la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

Les changements de situation à signaler

Le fisc rappelle qu'il faut déclarer au plus vite « tout changement de situation personnelle (mariage, naissance...) ou de variation de revenus (promotion, départ en retraite...) ». Et ce pour éviter d'avoir un montant complémentaire à payer en 2025. Rendez-vous pour cela dans le service en ligne « Gérer mon prélèvement à la source » ou auprès du centre des Finances publiques le plus proche.

Impôt sur le revenu : voici le barème officiel inscrit dans le budget 2025

Par ailleurs, les contribuables en difficulté peuvent demander un délai gracieux. « Les demandes en vue d'obtenir une remise ou modération, doivent être adressées au service des impôts dont dépend le lieu d'imposition », recommande la DGFiP.

Cette réclamation peut être faite par courriel, depuis la messagerie sécurisée de son espace particulier, ou par simple courrier. « Si l'administration n'a pas répondu dans le délai de deux mois, la demande gracieuse est considérée comme rejetée. »