4 730 euros. C'est le prix moyen des obsèques, selon une étude publiée récemment. Pour payer ces frais qui peuvent être encore plus élevés, depuis 2015, un hériter a le droit de demander le prélèvement d'une certaine somme sur le compte bancaire du défunt.

Le montant maximum est fixé actuellement à 5 830 euros, selon le site service-public. A partir du 1er janvier 2025, il sera relevé à 5 910 euros, comme le précise un arrêté publié début décembre. Ce plafond sera revalorisé annuellement par arrêté « en retenant comme coefficient de revalorisation l'évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac » des douze derniers mois.

Sous réserve de présenter les factures justifiant les dépenses, la somme peut être utilisée par les héritiers pour le paiement des frais funéraires, mais aussi pour régler des frais conservatoires. Par exemple, « les frais de dernière maladie, les impôts dus par le défunt, les loyers et autres dettes successorales dont le règlement est urgent », détaillent les chambres des notaires du Grand Paris.

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Clôture du compte

Si les montants présents sur les comptes du défunt sont inférieurs à cette somme, l'héritier obtiendra « la clôture des comptes du défunt et le versement des sommes y figurant », indique aussi l'arrêté. Comme le rappelle Le Particulier, pour les frais d'obsèques « si le solde du compte bancaire du défunt est insuffisant, les héritiers doivent payer la somme restante. Ces frais d'obsèques peuvent être ensuite déduits de la succession dans la limite de 1 500 euros ».

C'est ce qu'on appelle l'obligation alimentaire, un héritier doit s'acquitter de ces frais, même s'il refuse la succession et ce « peu importe l'existence ou l'absence de liens affectifs avec le défunt ». Il existe toutefois des exceptions, par exemple si un parent a gravement manqué à ses obligations.

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