5,4 millions de salariés en France disposent de tickets restaurant ou autres chèques déjeuner. Si certains les utilisent afin de manger hors du bureau pendant la pause déjeuner, d'autres préfèrent s'en servir pour faire les courses.
Pour rappel, avant 2022, les titres restaurant n'étaient utilisables que dans les restaurants ou en grande surface, mais pour acheter des produits prêts à être mangés. L'usage étendu à tous les produits alimentaires avait été autorisé pour lutter contre l'inflation et la dérogation avait été prolongée en 2023.
Quelle utilisation des tickets restaurant en 2025 ?
Pour 2025, le gouvernement de Michel Barnier souhaitait, avant la censure, prolonger cette mesure pour permettre aux ménages français de payer les courses avec ces titres. La censure a cassé le calendrier parlementaire et renvoyé cette question à plus tard.
Ticket restaurant : attention à cette subtilité pour dépenser vos tickets en janvier 2025
En attendant de savoir si François Bayrou et son gouvernement confirment ce dispositif, soit dans la loi de finances à venir ces prochaines semaines, soit via la proposition de loi en cours de discussion, voici les aliments que vous pouvez aujourd'hui payer avec votre carte ou vos titres restaurant.
- Produits frais. Charcuterie, desserts laitiers, fromages - Yaourts, fruits et légumes, lait, plats préparés, poisson transformé frais, salades composées, snacking, tartes salées – quiches - pizzas, traiteur, viandes préparées prêtes à cuire, viande transformée fraîche.
- Épicerie. Conserves, plats préparés, poisson transformé, viandes préparées prêtes à cuire, viande transformée, boulangerie hors viennoiseries.
- Surgelé. Plats préparés, poisson transformé surgelé, snacking, surgelés hors desserts et glaces ou sorbets, viande transformée surgelée.
Les eaux plates et gazeuses, ainsi que les jus de fruit et boissons non alcoolisées, sont également concernées.
Certains produits, pourtant consommables, sont en revanche exclus. Les poissons et viandes non transformés, les glaces et sorbets, les viennoiseries et autres desserts non à base de produits laitiers, les pâtes, le riz et autres féculents ne peuvent être réglés avec les titres restaurants, tout comme l'ensemble des produits non-alimentaires. En attendant de connaître l'issue des débats parlementaires.