La mauvaise nouvelle du jour : la taxe foncière pèse très lourd dans certaines villes
Acheter un logement, ce n'est pas seulement rembourser un crédit : c'est aussi s'acquitter chaque année de la taxe foncière. Et celle-ci ne cesse d'augmenter. Selon une étude du courtier Meilleurtaux portant sur 32 villes, la taxe foncière moyenne pour un logement de 70 m² atteint 118 euros par mois en 2024, contre 113 euros en 2023.
À Saint-Étienne, la hausse est spectaculaire : +18,5% en un an. Résultat, la taxe représente jusqu'à 3,1 mensualités de crédit par an pour un propriétaire stéphanois, contre seulement 0,2% à Paris.
Dans un contexte de légère baisse des taux immobiliers (3,25% en moyenne), le poids de cette taxe dans le budget global des ménages devient de plus en plus significatif, notamment pour les primo-accédants. Plus d'infos.
L'étude du jour : l'apport personnel en baisse dans les grandes villes
S'il faut généralement disposer d'au moins 10% d'apport personnel pour acheter un bien immobilier, de nombreux Français vont au-delà de cette exigence pour sécuriser leur dossier. Toutefois, la tendance est aujourd'hui à la baisse.
D'après les données de MoneyVox Market Intelligence, l'apport moyen dans les 10 plus grandes villes françaises est passé de 91 512 euros en 2024 à 81 294 euros sur le premier semestre 2025. Des villes comme Lille (–23%) ou Nantes (–28%) enregistrent des chutes marquées.
Seule exception notable : Nice, où l'apport moyen a bondi de plus de 18 000 euros en un an, atteignant 91 628 euros. Cette baisse générale pourrait traduire une moindre capacité d'épargne des ménages ou une adaptation à un marché en repli. L'article est à lire ici.
Le chiffre du jour : 1 692 euros
Le dernier rapport annuel de la Drees, publié ce mercredi, dévoile que la pension de retraite moyenne en France était de 1 692 euros nets par mois fin 2023. Ce chiffre inclut les pensions de base, complémentaires, de réversion ainsi que les majorations pour enfants. En retirant la pension de réversion, le montant moyen tombe à 1 541 euros.
Le rapport souligne aussi une hausse des pensions liée aux revalorisations annuelles (+1,8% en 2023) et au renouvellement naturel des générations (« effet de noria »). À noter que la revalorisation exceptionnelle des petites pensions décidée dans la réforme de 2023 a entraîné une hausse moyenne de 50 euros bruts par mois pour 474 000 bénéficiaires. Tous les détails par ici.