L'inflation en forte hausse plombe durement le pouvoir d'achat des Français à l'approche des grandes vacances. Heureusement, il existe plusieurs dispositifs et aides publiques pour permettre à celles et ceux qui en ont besoin de partir en vacances. Voici sept coups de pouce financiers à ne pas oublier pour réserver ses vacances à bas coût.

En pleine crise du pouvoir d'achat, les vacances deviennent pour certains ménages un luxe difficile à s'offrir. Pourtant, plusieurs aides (dont certaines publiques) existent pour alléger la facture. À quelques semaines des vacances d'été, Capital a ciblé sept dispositifs financiers pour aider les plus petits comme les plus grands à profiter des vacances.

Les aides de la Caf

De nombreux allocataires de la Caisse d'allocation familiale (Caf) ou de la Mutualité sociale agricole (MSA) peuvent bénéficier de l'aide aux vacances familles (AVF). Il faut pour cela qu'au moins un adulte et un enfant allocataires soient présents lors du séjour. La prise en charge dépend du coût de l'hébergement, des revenus, du nombre d'enfants à charge et d'autres critères.

Cette prise en charge peut représenter plus de 30% de la location, selon Capital. Il faut en outre réserver un séjour labellisé VACAF. Et à l'instar de l'AVF, l'aide aux vacances enfants (AVE) permet aux plus petits de partir en vacances. Chaque département fixe ses propres critères d'éligibilité (âge de l'enfant, quotient familial...). Le séjour ne peut excéder quinze jours.

Les aides pour les jeunes

L'opération Vacances apprenantes est reconduite pour l'été 2022. Elle permet aux enfants de familles modestes de partir en associant « renforcement des apprentissages et activités de loisirs », détaille le ministère de l'Éducation nationale sur son site. L'aide est plafonnée à 400 euros par enfant et par semaine. Dans la même lignée, le dispositif École ouverte permet aux enfants de bénéficier de cours complémentaires et d'activités durant tout l'été.

Pour les jeunes adultes de 18 à 25 ans, l'Agence nationale des chèques-vacances (ANCV) a mis en place un chèque de 250 euros, utilisable sur une sélection de destinations en France et en Europe. L'obtention du chèque est conditionnée par le revenu fiscal, qui doit être inférieur à 17 280 euros. Des exceptions sont prévues pour les étudiants boursiers, les apprentis ou les volontaires en service civique.

Des aides pour les salariés et les retraités

L'ANCV permet également aux plus de 60 ans de partir en vacances avec le programme Seniors, qui propose une série de séjours à prix réduit. Une aide financière sous forme de chèque vacance peut être ajoutée en fonction des revenus. Les caisses de retraite peuvent également proposer différentes activités ou séjours financés par leur fonds social.

C'est le cas de l'Ircantec, la caisse de retraite complémentaire des contractuels de la fonction publique, qui propose une aide au départ en vacances sous conditions de ressources. La caisse de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers propose également le programme de séjours « Vacancez-vous ».

Enfin, le billet « congé annuel » de la SNCF permet à tous les salariés de bénéficier d'au moins 25% de réduction sur un billet de TGV, TER ou Intercités, à condition que le trajet fasse au moins 200 km. Il est possible de faire profiter un conjoint et un enfant de moins de 21 ans de cette réduction, qui peut atteindre 50% du prix du billet si le reste est payé en chèques vacances.

SNCF : ce tarif super-réduit (mais pas facile à obtenir)