Un bonus réparation jusqu'à 45 euros est mis en place dès jeudi pour 31 produits différents. Il a pour objectif de pousser les consommateurs à faire réparer leurs équipements électriques et électroniques, en cas de panne, plutôt que d'acheter un appareil neuf.

Top départ ce jeudi pour le bonus réparation. De 10 euros pour un grille-pain à 45 euros pour un ordinateur portable. Voici deux exemples concrets de cette nouvelle aide qui sera mis en place à partir du 15 décembre. Parmi la trentaine de types d'appareil éligibles : machine à café à filtre, fer à repasser (10 euros), aspirateur, perceuse, visseuse, lecteur DVD, home cinéma, instrument de musique, vélo, trottinette (15 euros), console de jeux, enceinte (20 euros), cave à vin, lave-linge, réfrigérateur, congélateur, tablette, téléphone portable (25 euros), téléviseur, vidéoprojecteur (30 euros).

Ces ristournes sont financées via un fonds doté de 410 millions d'euros pour six ans assuré par les industriels, via les éco-organismes chargés de gérer la fin de vie des appareils. Dès le 15 décembre, les particuliers pourront se rendre chez l'un des 500 premiers réparateurs agréés (labellisés « QualiRépar »), et profiter d'une ristourne forfaitaire sur l'objet qu'ils souhaitent réparer.

Un bonus qui représente 20% du coût moyen des réparations

« Ces montants ont été définis par les éco-organismes et représentent, en fonction du type d'équipement, environ 20% du coût moyen des réparations. Les réparations éligibles au dispositif concernent les appareils non couverts par une garantie (légale, commerciale, ou via une assurance) », expliquent ans un communiqué les éco-organismes ecosystem et Ecologic qui mettent en place un ce bonus réparation.

En 2023, ce bonus réparation sera progressivement étendu à d'autres produits du quotidien : les articles de sport, les articles de bricolage et de jardin, les vêtements textiles et chaussures, et enfin les meubles.

« Nous souhaitons que le bonus réparation soit connu et utilisé par tous les Français afin que la réparation devienne un acte du quotidien. Pour le rendre plus accessible encore, j'ai demandé aux éco-organismes d'accélérer et de viser cinq fois plus de réparateurs labellisés d'ici quelques mois, pour atteindre la cible de 10 000 magasins labellisés d'ici quelques années. Faire réparer, c'est bon pour le porte-monnaie mais aussi pour la planète : en réparant, on préserve les ressources nécessaires à la fabrication de nos produits » a déclaré dans un communiqué Bérangère Couillard, secrétaire d'Etat à l'Ecologie.