La députée Renaissance de l'Ain Olga Givernet, mobilisée sur les questions d'électrification des véhicules, est ministre déléguée chargée de l'Energie dans le nouveau gouvernement.

Mme Givernet, 42 ans, ingénieure aéronautique de formation, passée par le Modem, avait remporté un troisième mandat dans sa circonscription frontalière avec la Suisse lors des élections anticipées de juillet.

Elle est placée sous la tutelle d'une autre « marcheuse », la ministre de la Transition écologique, de l'Energie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher.

Avec Mme Pannier-Runacher, « nous serons mobilisées en faveur de la transition énergétique ! Maintenant, au travail ! », a-t-elle tweeté dans la soirée.

Elle est à l'origine d'une proposition de loi, jamais débattue en séance, sur la transformation du parc automobile français, visant notamment à réduire le poids des voitures.

Juste avant la dissolution, elle avait été nommée corapporteure d'une mission flash sur le verdissement des flottes automobiles.

Originaire des Yvelines, installée dans l'Ain depuis 2007, cette fille de psychologue scolaire et de chef d'entreprise avait rejoint en juillet 2016 le mouvement d'Emmanuel Macron.

Encartée au MoDem de 2014 à 2015, elle avait quitté le parti qui l'avait séduite pour son « approche modérée » au moment des régionales, refusant le rapprochement avec Les Républicains « bien trop à droite » de Laurent Wauquiez.

Dans sa biographie officielle, elle explique s'être lancée en politique, d'abord comme conseillère municipale, après avoir « visionné les trois saisons de la série Borgen qui présente l'évolution en politique d'une femme forte et indépendante »: « C'est la révélation, le déclic politique », décrit-elle.

Dans le passé, Olga Givernet a travaillé en Nouvelle-Zélande pour la compagnie aérienne nationale Air New Zealand puis à l'aéroport de Genève comme spécialiste des aménagements d'intérieurs de jets privés.

Elle est mariée et mère de deux enfants.