Les avancées sur l'euro numérique, l'imposition des primes des médaillés français aux JO 2024, et une nouvelle arnaque visant les détenteurs de cryptomonnaies... Voici les 3 infos immanquables de ce lundi 12 août.

L'analyse du jour : à combien s'élève l'impôt des médaillés olympiques sur leur prime ?

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été un succès pour les athlètes français, avec un total de 64 médailles remportées. Des performances qui se traduisent également par des primes imposables, qui varient de 20 000 euros pour une médaille de bronze à 80 000 euros pour une médaille d'or. Depuis 2011, ces gains sont soumis à l'impôt sur le revenu. Les athlètes peuvent toutefois choisir d'étaler le paiement de ces impôts sur 4 ans, ou opter pour le système du quotient afin de limiter leur impact fiscal. Quels montants sont dus au Trésor public pour une médaille d'or, en fonction des différents choix ? On fait le point, en attendant de savoir si la question de la défiscalisation exceptionnelle de ces primes sera débattue dans le cadre du budget 2025​.

L'alerte du jour : attention à cette arnaque qui vise les détenteurs de cryptomonnaies

Encore une nouvelle arnaque qui se répand. Le smishing, une forme de cyberattaque par SMS, cible désormais les utilisateurs de plateformes d'échange comme Coinbase ou Coinhouse. Ces escroqueries se présentent sous la forme de messages prétendant que votre compte nécessite une vérification urgente. Les victimes sont alors incitées à cliquer sur un lien malveillant qui les redirige vers une fausse page, où leurs informations sensibles sont volées. Voici ce qu'il faut savoir pour s'en prémunir.

La question du jour : à quoi servirait l'Euro numérique ?

La Banque centrale européenne (BCE) travaille à la création d'un euro numérique, une version dématérialisée de nos pièces et billets actuels. Objectif ? Répondre aux besoins de transactions de plus en plus numérisées, tout en garantissant la même sécurité et la même universalité que les espèces physiques. Un projet qui rencontre déjà des opposants : les particuliers qui craignent la disparition de l'argent liquide, mais aussi les banques de détail, qui redoutent un affaiblissement de leur modèle économique. Il faudra de toute façon patienter jusqu'à l'automne 2025, pour que les instances européennes prennent une décision. Voilà à quoi ressemblerait et ce que changerait ce nouveau moyen de paiement.