La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a commandé une nouvelle étude pour réformer cet impôt lié à la détention d'un poste de télévision à son domicile.

Avec la multiplication des écrans, imposer seulement la détention d'une télévision est-il encore pertinent ? Pour répondre à cette épineuse question sur laquelle échouent les gouvernement successifs vous avez encore de la marge. Comme le raconte La Correspondance de la presse, la réforme de la redevance télé a été repoussée par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. Sa refonte doit néanmoins avoir lieu avant la disparition complète de la taxe d'habitation, portée par Emmanuel Macron, et prévue pour 2023.

Si la méfiance est de rigueur, c'est que l'affaire est juteuse : la redevance TV rapporte trois milliards d'euros aux caisses de l'Etat chaque année. Pour trouver la meilleure formule, une mission a été confiée à l'Inspection générale des finances et à l'Inspection générale des affaires culturelles (IGAC). Un énième rapport à venir après la propositon d'une quarantaine d'élus principalement issus de La République en Marche il y a un an. Ils avaient plaidé pour une « universalisation » de la contribution à l'audiovisuel public. Ces élus souhaitent que l'ensemble des Français payent la redevance TV, même ceux qui ne possèdent pas de téléviseur, à hauteur de 100 euros par an contre 138 euros actuellement. Des exonérations auraient été maintenues au cas par cas.

Tous les contribuables - dont le domicile est équipé d'un téléviseur au 1er janvier de l'année d'imposition - doivent s'acquitter de 138 euros en métropole et de 88 euros dans les DOM-TOM. Cet impôt est prélevé en novembre au moment de la taxe d'habitation. Cette contribution n'est payée qu'une seule fois par foyer et quel que soit le nombre de téléviseurs détenus, le nombre de cohabitants, le nombre de résidence (principale ou secondaire) ou encore le propriétaire du téléviseur.

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