Avec l’envolée des cours, de plus en plus de Français s’intéressent au bitcoin. Mais l'engouement mondial pour ce cryptoactif (par ailleurs hautement volatil) a également entraîné l'émergence de nombreuses arnaques en ligne. Où acheter du bitcoin en sécurité ? Pour être sûr de voir son argent réellement investi sur la cryptomonnaie, MoneyVox référence ici uniquement des courtiers ayant obtenu l’agrément de l’AMF.

Info comparateur
Coinhouse
Coinhouse Classique
Provisionnement
  • Carte bancaire
  • Virement SEPA
Frais de transaction
  • 3,49% sur l'achat par carte bancaire
  • 2,99% sur l'achat par virement
  • 2,99% sur la vente
Achat minimum
20 €
Coffre-fort inclus
Virement programmé
Cryptomonnaies
Plus de 50 cryptomonnaies accessibles dont bitcoin, ether, litecoin, bitcoin cash
Avis MoneyVox
  • Service clé en main qui permet d'acheter, de vendre et de conserver ses bitcoins
  • Possibilité de faire un achat en une fois ou de mettre en place des virements récurrents
  • Bémol quant aux commissions relativement élevées
Voir l'offre
Bitpanda
Bitpanda
Provisionnement
  • Carte bancaire
  • Virement SEPA
Frais de transaction
  • 1,49% sur l'achat par carte bancaire
  • 1,49% sur la vente
Achat minimum
1 €
Coffre-fort inclus
Virement programmé
Cryptomonnaies
2800 actifs numériques dont bitcoin, ether, tezos…
Avis MoneyVox
  • Service d'achat, de vente et de conservation, avec des frais de transaction bas
  • Une carte bancaire reliée au compte Bitpanda permet de convertir ses cryptos en euros et de payer avec (moyennant des frais de change)
  • Bémol, Bitpanda donne accès à des dizaines de monnaies numériques, permet de s'exposer à l'or et même aux actions. Un univers éventuellement trop vaste pour des néophytes
Voir l'offre
logo Coinbase
Coinbase
Provisionnement
  • Carte bancaire
  • Virement SEPA
Frais de transaction
  • 3,49% sur l'achat par carte bancaire
  • 1,49% sur l'achat par virement
  • 1,49% sur la vente
Achat minimum
1 €
Coffre-fort inclus
Virement programmé
Cryptomonnaies
Bitcoin, Ethereum, Bitcoin Cash, BNB, Solana, Litecoin...
Avis MoneyVox
  • Très large gamme de cryptomonnaies (plus de 200)
  • Possibilité de mettre en place des achats récurrents ; stacking récompensé
  • Faibles frais, que ce soit pour la gestion du compte ou pour l'investissement
Voir l'offre
paymium
Paymium
Provisionnement
  • Virement SEPA
Frais de transaction
  • 1,49% sur l'achat par virement
  • 1,49% sur la vente
Achat minimum
0,01 €
Coffre-fort inclus
Virement programmé
Cryptomonnaies
Bitcoin et Ethereum
Avis MoneyVox
  • Plateforme d'échange bitcoin / euro avec tarifs dégressifs pour les ordres limite (de 0% à 0,60%)
  • Permet de mettre en place un plan d'achat récurrent
  • Spécialisée dans le bitcoin et l'Ethereum, cette place de marché ne permet pas d'investir dans d'autres actifs numériques
Voir l'offre
Illustration bloc recommandation comparatifs
Avez-vous trouvé
notre comparatif utile ?
Partagez ce comparatif

Qu'est-ce que le bitcoin ?

Pour le grand public, le bitcoin est cette monnaie virtuelle sur laquelle des investisseurs, un peu geeks, tentent de faire fortune. Mais pour ses défenseurs, le bitcoin est bien plus qu'un actif spéculatif. C'est une révolution technologique censée permettre aux citoyens de reprendre le contrôle sur leur monnaie.

Alors que les euros, les dollars ou les livres sterlings sont créées par les banques commerciales lorsqu'elles accordent des prêts, sous le contrôle indirect de la Banque centrale, le bitcoin n'est pas administré par une autorité bancaire. Son émission, limitée à 21 millions de bitcoins, est gérée par un protocole informatique, appelé blockchain, auquel chaque cryptonaute est censé pouvoir participer. Ces « mineurs » ont pour rôle de confirmer les transactions en bitcoin, de les enregistrer dans des “blocs” (d'où le terme blockchain), sans pouvoir les manipuler ou les falsifier. En échange de ce travail de fourmis, ou plutôt de cette bataille de puissance informatique, qui consiste concrètement à être le premier à trouver le bon code associé, ils reçoivent des bitcoins.

Cependant, pas besoin de « miner » pour posséder des bitcoins. Des marchés secondaires, des bourses dédiées aux crypto-actifs, ont vu le jour pour acheter et revendre des bitcoins.

Selon une étude KPMG sortie en mars 2024 sur la crypto en France et en Europe, le niveau de possession des crypto-actifs a crû de 28% en moins d'un an. En effet, début 2024, 12% des Français détenaient des crypto-actifs, soit une augmentation de 28% du nombre de détenteurs par rapport à début 2023 (9,4%).

Par ailleurs, 54% des détenteurs investissent moins de 10% de leur épargne en crypto-actifs. Enfin, toujours début 2024, 23% des répondants au sondage désireraient acquérir des crypto-actifs à l'avenir (contre 26% en 2023).

Le bitcoin, un actif volatil non régulé

Le bitcoin est un marché non régulé, spéculatif et hautement volatil. La valeur du bitcoin peut fluctuer de 10% en quelques heures. Cette volatilité extrême vient du fait que le cours des cryptomonnaies dépend seulement de l'offre et de la demande, sans sous-jacent économique, ce qui n'est pas le cas des produits financiers classiques. Par exemple, les actions d'entreprises, ce sont des parts de capital. Il y a une structure, un objet social, des employés, des bâtiments, une production... des choses tangibles, rappelle souvent l'Autorité des marchés financiers.

C'est pourquoi un épargnant ne doit investir que l'argent dont il n'a pas besoin et qu'il est prêt à perdre en intégralité. Il est donc plus prudent d'avoir au préalable une épargne de précaution sur un Livret A et autres livrets d'épargne avant de se lancer dans la crypto. Point commun entre le bitcoin et la bourse : si la valeur en euros du portefeuille chute, la perte devient réelle uniquement lorsque l'investisseur vend ses actifs. D'où l'intérêt d'avoir une épargne de précaution dans laquelle puiser au besoin et qui vous permettra de prendre le temps de convertir vos bitcoins en euros au bon moment. Autre problème lié à cette volatilité, il est difficile d'identifier le moment adéquat pour investir. Pour lisser le point d'entrée, il est préférable d'investir progressivement et de petits montants.

Le bitcoin, comme les autres cryptomonnaies (ether, XRP...), n'est pas régulé comme peut l'être l'achat d'actifs cotés à la bourse. La France s'est en revanche dotée d'un cadre juridique afin de permettre aux particuliers d'identifier les prestataires de confiance. Pour proposer des services de conservation ou d'achat-vente de cryptoactifs contre des monnaies ayant cours légal (euro, dollar...), les intermédiaires français doivent nécessairement s'enregistrer auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour être actives dans l'Hexagone. L'AMF liste les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) ayant obtenu son agrément. Pour éviter tout risque d'arnaque, si l'épargnant décide d'acheter du bitcoin, il doit passer par ces intermédiaires régulés. Sur cette page, nous ne référençons que des acteurs agrémentés.

Mais, « magie » du net oblige, un investisseur français peut tout à fait utiliser les services d'acteurs qui n'entrent pas nécessairement dans le giron de la réglementation de l'AMF. Sont ainsi concernées par le statut de PSAN les enseignes qui visent directement le public français, mais avoir un site internet dans la langue de Molière n'est pas un critère suffisant pour déterminer si un prestataire cible la France ou non. C'est cette subtilité quelque peu interpellante qui permet à des acteurs connus dans l'univers de la cryptomonnaie de s'affranchir de l'enregistrement, comme l'expliquait en mars 2021 le JDN qui citait alors Kraken et Coinbase - ce dernier ayant depuis obtenu son agrément, en décembre 2023.

Enregistré ne signifie pas non risqué !

Etre reconnu par l'AMF ne signifie pas qu'il n'est pas risqué d'acheter par l'intermédiaire d'un PSAN du bitcoin. Actif dont le prix en devises fluctue d'un jour à l'autre, le risque de perte en capital reste inchangé. En revanche, cela vous assure de passer par un prestataire de confiance qui achètera bien la cryptomonnaie que vous lui demandez d'acheter.

Comment acheter de manière sécurisée du bitcoin ?

Le bitcoin ne s'obtient pas uniquement en « minant ». Il est possible d'acheter du bitcoin, après son émission, sur des plateformes d'échanges, sortes d'Euronext (de bourse) mais pour les cryptoactifs. Tout comme l'euro, le bitcoin est divisible en de plus petites unités. Il l'est d'ailleurs même plus ! Ces “centimes de bitcoins” s'appellent les satoshis. 1 bitcoin = 100 millions de satoshis. Ou 1 satoshi = 0,00000001 bitcoin. Comme un seul bitcoin peut valoir plusieurs milliers voire dizaines de milliers d'euros, la plupart des gens n'achètent pas des bitcoins entiers (dont l'acronyme est BTC) mais des satoshis (des SAT).

Les bourses aux crypto les plus connues s'appellent Kraken, Paymium ou la plateforme américaine Coinbase. Il existe aussi des intermédiaires entre ces plateformes et les investisseurs, sortes de courtiers, de broker, voire de conseillers patrimoniaux, qui simplifient l'achat et la vente de bitcoins (et autres cryptomonnaies). Parmi eux, il y a Coinhouse, Bitpanda ou encore StackinSat, que nous citons ici car ils sont enregistrés auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF). En fonction du nombre de transactions en cours de traitement sur ces plateformes et du délai de virement bancaire, le temps d'attente pour recevoir effectivement du bitcoin sur son wallet peut être de plusieurs jours.

En contrepartie d'un abonnement et/ou d'une commission indexée sur le montant acheté et vendu, ces intermédiaires vous livrent la quantité de cryptomonnaies souhaitée ainsi que des services supplémentaires : une application mobile et un espace client pour suivre votre portefeuille, un outil pour programmer à intervalles réguliers l'achat de crypto-actifs, la possibilité d'investir dans des allocations-type selon votre profil de risque, ou encore un wallet sécurisé.

Comment conserver ses bitcoins en sécurité ?

En effet, pour sécuriser mais aussi pour détenir ses bitcoins, il est nécessaire de posséder un portefeuille numérique, sorte de coffre-fort, appelé wallet. Bitpanda, Coinhouse et Coinbase en intègrent tous un dans leur offre. En fonction du niveau de sophistication et de sécurisation de ces wallets, leur prix grimpe. C'est pourquoi, pour un débutant qui veut tester l'achat de bitcoins pour quelques centaines d'euros, un wallet gratuit sous forme d'application mobile peut suffire, comme le Green Wallet ou Coinomi suggéré par Coinhouse pour les néophytes. Si le courtier fournit un coffre-fort interne, le client peut aussi avoir son propre wallet externe.

Si elles présentent un niveau de sécurité élevé, ces applications restent des logiciels susceptibles d'être attaqués par des virus informatiques. C'est pourquoi, pour des investissements supérieurs à 1 000 euros, passer sur un « hard wallet » payant, c'est-à-dire un outil physique qui ressemble à une clé USB, devient intéressant. Le même nom revient systématiquement dans les conversations des amateurs de crypto : Ledger, dont le wallet de base coûte 79 euros.

Attention à ne pas perdre son adresse bitcoin

Les wallets bitcoins reposent sur un système de clé privée et de clé publique. La clé publique c'est un peu comme un IBAN pour un compte bancaire : elle identifie votre compte. C'est elle qu'il faut communiquer aux plateformes pour recevoir du bitcoin. En revanche, seule la clé privée, qui prend l'apparence d'une suite de chiffres et de lettres, permet de prouver que son détenteur est bien le possesseur du compte bitcoin et donc de la crypto qu'il héberge.

La clé privée ne doit en aucun cas être communiquée au risque de se faire voler ses bitcoins. Elle ne doit en aucun cas, non plus, être perdue sans quoi les bitcoins ne sont plus accessibles. Les histoires de personnes ayant perdu leur clé privée ou ayant jeté ou perdu l'appareil sur lequel elles l'avaient stockée défraient souvent la chronique. Ce qui est malheureux, c'est qu'une fois sa clé privée définitivement perdue, il n'est plus possible de récupérer ses bitcoins.

En résumé, pour acheter (et revendre) du bitcoin il y a 5 étapes

  1. Ouvrir un wallet sécurisé si vous comptez investir une somme conséquente ou si l'intermédiaire de votre choix n'en propose pas.
  2. Vous rendre soit à la source, une bourse aux cryptos, ce qui peut mettre en difficulté les néophytes (barrière de la langue, aspect pratique pour transférer les bitcoins de votre wallet, complexité des types d'ordre et des crypto proposés...), soit via un intermédiaire enregistré auprès de l'AMF, comme Coinhouse, Coinbase, Paymium ou Bitpanda. Dans tous les cas, vous devrez créer un compte et délivrer des justificatifs d'identité.
  3. Vous pouvez ensuite acheter des satoshis (ou directement des bitcoins si vous êtes riche !), via un virement bancaire ou un paiement par carte. Cela dépend des options proposées par la plateforme utilisée.
  4. Après un délai d'attente, de quelques heures à plusieurs jours, vous recevez les bitcoins soit sur la plateforme, soit sur votre propre wallet.
  5. Et pour revendre vos bitcoins ou vos satoshis, vous retournez sur la plateforme. Attention, si sur les bourses, il est évidemment possible de revendre du bitcoin, ce n'est pas systématiquement une fonctionnalité proposée par les intermédiaires PSAN. A l'heure actuelle, StackinSat, par exemple, ne le permet pas. Il travaille toutefois avec les régulateurs pour obtenir l'extension de son agrément et ainsi permettre le rachat de bitcoin.

Achetez-vous du bitcoin ou du « dérivé sur bitcoin » ?

Surfant sur l'engouement pour le bitcoin, certaines plateformes vous proposent non pas d'acheter vos propres bitcoins, mais uniquement de spéculer sur son prix. A ce titre, elles sortent du cadre de régulation présenté ci-avant et n'ont pas besoin de s'enregistrer comme PSAN. C'est le cas de Revolut par exemple. Cette néobanque présente l'intérêt de simplifier l'exposition au bitcoin et d'investir en quelques minutes. En revanche, vous n'êtes pas, à proprement parler, propriétaire de vos investissements. Les bitcoins des clients Revolut sont centralisés dans un portefeuille commun, chaque investisseur en détenant une partie à hauteur de la somme investie. Cela permet aux clients de ne pas avoir à gérer la partie protection de la crypto. Mais ils ne sont pas libres d'utiliser et de transférer le bitcoin comme ils l'entendent. Ils ne peuvent pas recevoir de crypto-monnaies en dehors de la plateforme Revolut, ni en envoyer vers des wallets externes à Revolut.

De même, sur la plateforme chypriote eToro, l'investisseur n'achète pas en direct du bitcoin, mais des produits dérivés sur crypto-monnaie, précisément des CFD (« contract for difference »). Pour faire simple, l'investisseur achète un produit qui réplique l'évolution du cours du bitcoin, ce qui lui permet d'éventuellement gagner la différence entre le prix de revente et le prix d'achat du CFD s'il le revend au bon moment. En France, pour vendre des produits dérivés sur crypto, un courtier doit être agréé comme Prestataire de services d'investissement (PSI), ou l'équivalent dans un autre pays européen et « passeporter » son agrément dans l'Hexagone. C'est le cas d'eToro qui est enregistré à Chypre.

Quels sont les frais à prévoir ?

Au coût éventuel du wallet et à la commission prise par l'intermédiaire, voire aux frais d'abonnement si vous passez par une formule premium, s'ajoutent les frais de minage. Il s'agit d'une petite quantité de cryptomonnaies, prélevée à chaque transaction, pour dédommager les mineurs. Ces frais varient en fonction du poids des transactions.

En résumé, voici les types de frais récurrents :

  • frais de minage ;
  • commission de l'intermédiaire, prélevée sur l'achat et la vente de bitcoin ;
  • abonnement éventuel pour des formules d'investissement haut de gamme, à l'image de Coinbase avec son abonnement à 24,99 euros par mois, ou bien Coinhouse. Celle-ci propose, moyennant 468 euros par an, un accompagnement complémentaire, avec notamment un entretien avec un fiscaliste spécialisé en actifs numériques ;
  • prix du wallet si l'investisseur passe par une solution payante.

Quelle fiscalité pour le bitcoin ?

Dès que l'on parle d'achat, de revente, de plus-values... voire simplement de détention d'actifs, se pose la question de la fiscalité applicable. Les cryptomonnaies ont explosé ces dernières années et se sont démocratisées, mais elles sont pourtant présentes depuis plus de 10 ans pour certaines (2009 pour le bitcoin, par exemple). En France, il a toutefois fallu attendre 2014 pour obtenir une première clarification sur leur régime fiscal. Et la réglementation continue d'évoluer, puisque de nouvelles mesures sont entrées en vigueur en 2023.

Dans un premier temps, avant même de parler de transactions, dois-je déclarer la détention de cryptomonnaies qui dorment sur un wallet ? Non, quand bien même votre portefeuille serait valorisé à plusieurs dizaines de milliers d'euros, car les cryptomonnaies ne sont pas considérées comme de la monnaie, contrairement à ce que leur nom indique. Depuis 2019, le bitcoin et autres crypto-actifs sont ainsi considérés comme des « actifs numériques virtuels qui reposent sur la technologie de la blockchain à travers un registre décentralisé et un protocole informatique crypté », comme l'indique l'AMF.

L'imposition des plus-values

Qu'en est-il des opérations d'achat et de vente ? Dois-je déclarer mes éventuelles plus-values ou moins-values ? Tout dépend si vous échangez un crypto-actif contre un autre crypto-actif, ou bien contre une monnaie. Dans le premier cas, aucune déclaration n'est à effectuer.

En revanche, si vous vendez des bitcoins et récupérez le fruit de la vente en devise nationale, vous devrez déclarer cette transaction, et serez imposé uniquement en cas de plus-value. Si vous réalisez beaucoup d'opérations et qu'il s'agit d'une activité habituelle, vous êtes assimilé à un professionnel, et vos gains seront donc imposés au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). En revanche, s'il s'agit de transactions occasionnelles, vos plus-values seront soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU ou flat tax) de 30% si le total des cessions dans l'année est supérieur à 305 euros.

La fiscalité des cryptomonnaies depuis 2023

La loi de finances pour 2022 a modifié le régime fiscal applicable aux plus-values issues de la vente de cryptomonnaies à compter de janvier 2023. Le système passé pouvait pénaliser un particulier en l'assimilant à un professionnel, simplement parce qu'il gèrerait activement son portefeuille, et réaliserait ainsi beaucoup de transactions. Il pouvait donc subir une imposition beaucoup plus forte, même s'il réalisait ces opérations à titre personnel.

Pour éviter cette situation, depuis le 1er janvier 2023, toute personne qui effectue des opérations d'achat et de vente de crypto-actifs pour la gestion de son patrimoine privé se voit automatiquement appliquer le PFU. Et ce, peu importe le volume et le montant des transactions réalisées. De plus, la loi de finances ajoute la possibilité d'opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu plutôt que le taux forfaitaire de 12,8%, ce qui est plus avantageux pour les personnes non ou peu imposables.

Côté professionnels, il y a aussi eu du nouveau en 2023. Leurs gains ne sont plus imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), mais dans celle des bénéfices non commerciaux (BNC).

© MoneyVox 2021-2024 / Marie-Eve Frénay / Page mise à jour le / Droits réservés