C'est un classique de la rentrée des classes. L'établissement où votre enfant est scolarisé va certainement vous demander une attestation d'assurance scolaire. Si cette assurance est obligatoire dans la majorité des cas, il se peut que votre enfant soit déjà couvert, sans avoir besoin de payer un supplément. Explication.

Fournitures, vêtements, activités... La rentrée scolaire amène son lot de dépenses et de questions. Parmi elles, l'assurance scolaire. En théorie, dans un établissement public, elle n'est pas obligatoire pour assister au cours, participer à des sorties organisées dans le cadre des enseignements ou de l'EPS. Cependant, dans les faits, elle est réclamée systématiquement à la rentrée car elle est nécessaire pour qu'un enfant mange à la cantine, participe à des classes vertes, ou pour des sorties scolaires optionnelles, etc. Les écoles privées fixent leurs propres règles, mais elles sont nombreuses à exiger cette attestation.

Presque tous les parents devront donc se pencher sur le sujet. Bonne nouvelle, l'assurance scolaire est proposée à un coût peu élevé : entre 10 euros par an et jusqu'à plus de 50 euros, en fonction des formules choisies. Car l'assurance sera plus coûteuse si vous souhaitez que votre enfant soit couvert lors d'activités extrascolaires, ou si vous optez pour une bonne garantie contre le vol ou la casse de matériel, ou encore pour une protection contre le cyberharcèlement.

Assurance habitation et garanties accident de la vie à vérifier

Avant de souscrire à une nouvelle assurance scolaire, il est conseillé de regarder les contrats que vous possédez déjà. L'assurance habitation d'abord, couvre la plupart du temps une de ses composantes, la responsabilité civile (RC) de votre enfant. Vous serez donc indemnisé s'il blesse un autre enfant. Attention tout de même à bien vérifier « les lieux et les circonstances dans lesquels s'appliquent ces garanties, car parfois, elles s'arrêtent aux grilles de l'école », précise la Maif sur son site internet.

Autre composante à ajouter, pour l'assurance scolaire, la garantie corporelle individuelle, dans le cas où l'enfant se blesserait seul, ou si l'auteur n'est pas identifié. Certains contrats habitation prévoient également cette garantie, mais c'est beaucoup plus rare.

Ne compter que sur son assurance habitation comporte de toute façon un autre risque, souligne le comparateur Les Furets : « L'assureur à l'origine du contrat d'assurance habitation demandera souvent une grosse franchise avant de régler les frais. Dans une assurance scolaire, cette franchise est le plus souvent absente ou réduite. »

« Ces deux produits combinés font office d'assurance scolaire »

Si en plus de votre assurance habitation, vous possédez une garantie accidents de la vie (GAV), ou garantie individuelle accident, il est inutile de prendre une assurance supplémentaire. « Ces deux produits combinés font office d'assurance scolaire. Il suffit alors de présenter à l'établissement les attestations en cours de validité de sa responsabilité civile et de sa GAV indiquant que l'enfant est assuré », précise le comparateur Assurland. Ces garanties sont intégrées dans les packs famille proposés par certains assureurs.

Comment faire un choix ?

Plusieurs possibilités d'ici la rentrée si vous vous rendez compte que votre enfant n'est pas assez couvert : demander à son assureur habitation un devis pour couvrir celles qui manquent, ou vous tourner vers un autre acteur, généraliste ou spécialisé dans l'assurance scolaire. Dans tous les cas, avant de faire un choix, il est recommandé de regarder le niveau des garanties incluses, mais aussi le montant des franchises ainsi que les exclusions prévues.

Quel prix ? Quelles garanties ?... Trois questions pour mieux choisir son assurance scolaire