La DGFiP, un ami qui vous veut du bien. Si, si, malgré toutes les idées préconçues pouvant exister sur l'administration fiscale, le parcours de la déclaration de revenus est miné de bons conseils, le plus souvent mis en avant dans des fenêtres « pop-up » afin que l'information soit bien visible. Voici 3 exemples.

Exemple 1 - Un avertissement pour les jobs étudiants de vos enfants

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Fenêtre apparaissant à l'étape 3 « Revenus et charges »

Vous avez des enfants à charge ? Alors le fisc fait apparaître le message ci-dessus au moment de valider la page des salaires et revenus d'activité du foyer. Il s'agit de vous rappeler, en particulier, qu'en cas d'enfant étudiant percevant des salaires tirés de jobs étudiants, vous pouvez bénéficier d'une exonération de 5 204 euros. Pour cela, il faut cliquer sur l'icône crayon pour modifier les revenus de votre enfant, puis cocher la case dans la colonne « exonérations apprentis / stagiaires ou étudiants ».

« Puis-je déduire des frais liés aux enfants à charge ? »

Exemple 2 - Un rappel pour le crédit d'impôt pour frais de garde d'enfants

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Fenêtre apparaissant à l'étape 3 « Revenus et charges »

50% de vos dépenses en frais périscolaires ou de centre de loisirs « remboursés » par le fisc ! Si jamais la Direction générale des finances publiques (DGFiP) relève la présence d'un enfant de moins de 6 ans potentiellement concerné, alors apparaît désormais le précieux avertissement suivant : « Vous avez déclaré au moins un enfant de moins de 6 ans sans demander à bénéficier de la réduction d'impôt pour frais de garde ».

Ce crédit d'impôt de 620 euros (en moyenne) que des milliers de parents oublient de réclamer

Exemple 3 - Un message d'avertissement pour les revenus de placement

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Message d'information apparaissant à l'étape 4 « Résumé et signature »

Plus de 50 euros à payer en trop pour 1,6 million de foyers. Et 8 millions de foyers ayant pâti de manque d'information sur ce qui était alors la toute nouvelle case 2OP : en 2019, la nouveauté du prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les revenus de placement a fait beaucoup de perdants. Pour rappel, la 2OP est notamment précieuse pour les ménages non imposables qui doivent réclamer l'imposition au barème progressif (donc 0% dans leur cas) des intérêts bancaires ou autres revenus financiers, plutôt qu'au taux forfaitaire de 12,8%. Depuis, le fisc s'est amélioré. D'une part avec une fenêtre d'information à l'étape 3 précisant que la case 2OP est pré-cochée si jamais vous aviez déjà opté pour cette même option l'année précédente.

Surtout, un message d'information intervient à la fin, en étape 4, si vous n'avez pas fait le bon choix : « D'après nos calculs, vous avez intérêt à opter pour l'imposition au barème de vos revenus mobiliers au lieu du prélèvement forfaitaire unique. Pour cela, cliquez sur le bouton “Corriger ma déclaration” ou “Retour à l'écran précédent” puis cochez la case 2OP. » Seul bémol : cette information précise n'apparaît qu'en petits caractères sous le « détail du calcul » de votre impôt estimatif. Une fenêtre pop-up aurait été plus visible...

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