Quand les taux jouent au yoyo... La BCE a annoncé ce jeudi 12 septembre une deuxième baisse de ses taux directeurs, seulement 3 mois après une décision similaire mettant fin à 5 ans sans décrochage. Une annonce qui va ravir les emprunteurs avec des perspectives de baisse de taux immobiliers. Pendant ce temps, l'inflation ralentit et, conséquence moins réjouissante, les augmentations de salaire seront plus timides que prévu en 2025.

L'info du jour : baisse des taux de la BCE... et des crédits immo

C'était attendu. C'est confirmé. La Banque centrale européenne baisse ses taux. Le 6 juin dernier, c'était une première en l'espace de 5 ans. La deuxième baisse n'attendra pas cinq nouvelles années. Cette décision a une influence directe sur les politiques des banques françaises, qui vont pouvoir modérer leurs barèmes de taux de crédit immobilier. « Une très bonne nouvelle pour les emprunteurs », se réjouissent déjà les courtiers, qui pronostiquent sur des barèmes revus et corrigés à la baisse dans les prochaines semaines.

L'annonce du jour : des nouveautés sur les heures pleines / heures creuses

Vous avez souscrit à une formule heures pleines / heures creuses chez votre fournisseur d'électricité ? Alors vous allez bientôt devoir régler vos montres. Non pas en vue d'un changement d'heure (le prochain est pour le dimanche 27 octobre 2024, soit dit en passant) mais pour adapter les plages horaires pour faire tourner vos appareils les plus énergivores. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a donné plus de précisions sur les nouveautés attendues. Ce qu'il faut savoir.

La prévision du jour : l'augmentation de salaire sera tiède en 2025

Après deux années de flambée, guidée par l'inflation galopante, la hausse des salaires s'annonce plus timide en janvier 2025. Un ralentissement qui répond là encore au rythme de l'inflation, moins forte en 2024 qu'en 2022 et 2023. Au niveau global, le cabinet PageGroup parie sur des augmentations salariales ne dépassant pas 2%. Mais évidemment dans certains secteurs très concurrentiels, les hausses peuvent encore atteindre des sommets.