Malgré la baisse des taux immobiliers, les aides et prêts annexes restent essentiels pour alléger le coût de votre financement; une augmentation modeste attendue pour les retraites Agirc-Arrco ; et une mise au point sur les clauses d'exclusion abusives dans vos assurances. Voici les 3 infos immanquables de ce jeudi 26 septembre.

1 - Prêt à taux zéro : un soutien précieux

Malgré la baisse récente des taux de crédit immobilier, atteignant près de 3%, les ménages peuvent encore bénéficier de diverses solutions pour alléger le coût global de leur emprunt. Le prêt à taux zéro (PTZ), réservé aux primo-accédants sous condition de revenus, reste une option incontournable. Bien que la production de PTZ ait chuté en 2023, il demeure un soutien précieux pour les foyers modestes. De plus, les aides locales, comme celles proposées par certaines collectivités, peuvent également contribuer à réduire la facture. Rennes, par exemple, offre un dispositif d'accession à prix maîtrisé, tandis que Tarbes propose une prime pour l'accession. Enfin, pour les salariés du privé, le prêt accession Action Logement, avec un taux d'intérêt de 1%, permet d'emprunter jusqu'à 30 000 euros. Le soutien familial, via un prêt intra-familial ou une donation, peut aussi être un levier important. Dans tous les cas, il est crucial de bien explorer ces options pour alléger la pression financière de votre projet immobilier​. Toutes les informations ici.

2 - Augmentation modeste de la complémentaire retraite

D'autre part, les retraités bénéficiant du régime Agirc-Arrco attendent avec impatience la revalorisation de leur pension complémentaire prévue en novembre. Cependant, les premières estimations annoncent une augmentation décevante, probablement inférieure à 2%, contre les 5,12% observés l'an passé. Cette situation est due à une inflation en nette diminution. En effet, la règle de revalorisation de l'Agirc-Arrco prévoit que les pensions évoluent en fonction de l'inflation hors tabac, mais en déduisant un facteur de soutenabilité de 0,40 point. Avec une prévision de l'Insee fixant l'inflation à 1,9% pour 2024, les discussions actuelles entre partenaires sociaux pointent vers une hausse comprise entre 1,5% et 1,9%. Si cette nouvelle est un soulagement pour les ménages qui voient leur pouvoir d'achat préservé, elle l'est beaucoup moins pour les retraités, qui espéraient une augmentation plus significative​. Explications.

3 - Les clauses abusives de vos contrats d'assurance

Enfin, si vous avez récemment subi un refus d'indemnisation de la part de votre assureur auto ou habitation, sachez que certaines pratiques sont désormais interdites. En effet, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a mené une enquête sur 103 contrats d'assurance et a relevé plusieurs clauses abusives. Les exclusions concernant le « défaut d'entretien » ou les « dommages provoqués par l'assuré » ne sont plus valides si elles sont formulées de manière trop imprécise. Par exemple, en matière d'assurance habitation, l'assureur ne peut plus refuser d'indemniser un vol au prétexte que les clés étaient laissées à l'extérieur de manière trop visible. De même, en assurance auto, une clause excluant la prise en charge du vol si la clé est laissée à proximité immédiate du véhicule peut être considérée comme abusive. Ces décisions visent à protéger les consommateurs contre des exclusions jugées trop larges et à assurer une transparence accrue dans les contrats d'assurance​. Plus d'informations ici.